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29 janv. 2010

FollowFriday, bonnes pratiques pour #FF


Aujourd'hui c'est vendredi et sur Twitter c'est FollowFriday ! Pour ce qui ne connaissent pas il s'agit d'une "pratique" née sur la Twittosphère consistant à présenter à ses Followers des comptes / profils Twitter intéressants à suivre.

L'idée est très bonne car elle permet de découvrir de nouvelles personnes à suivre pour étayer sa timeline et donc d'étoffer sa veille.

Le problème c'est que cette pratique est devenue coutume voire tradition et qu'elle perd peu à peu de son intérêt car elle devient un automatisme quand elle n'est pas automatisée ( cf #autoFF ). Quel est le problème me direz vous ?

Et bien chaque vendredi on voit #FF rejoindre les Trending Topics mais, surtout on voit dans sa Timeline des dizaines de #FF ou #VV ("vive vendredi" équivalent francisé par certains) suivis de dizaines de @machin @bidulle @truc etc...

Ce flot de profils non commentés simplement précédés ou suivis d'un hashtag #FF me semble un peu improductif : on ne les lit même plus et on ne regarde même plus les comptes cités ce qui était le but premier de cette pratique. Pire, cela commence a avoir un effet contre productif : certains refusent désormais de participer au Folllow Friday...




Vous l'aurez compris je ne suis pas opposé au FollowFriday bien au contraire mais je pense qu'il pourrait être mieux utilisé.

  1. En limitant le nombre de profils que vous souhaitez présenter chaque vendredi (inutile de présenter toujours les mêmes)

  2. En prenant la peine de les présenter en donnant une raison simple etobjective de les suivre (attention je ne pense pas qu'il faille non plus écrire un Tweet par utilisateur présenté non plus sinon là encore ça risuqe de devenir vite lourd)
Je trouve qu'une bonne pratique pourrait consister à choisir une ou deux thématiques et de p présenter qui pour vous est pertinent et mérite d'être suivi.

J'ai testé cette méthode... (image réalisée sans trucage ^^ avec bettween.com)



... et elle semble être appréciée tant
  • par les personnes mentionnées car elle ne constistue pas en une simple caresse dans le sens du poil et qu'elle efficace : elle rapporte de nouveaux followers qualifiés
  • que par vos followers qui sont alors plus facilement à même de savoir s'il est utile pour eux de suivre ces personnes selon l'usage qu'ils ont de Twitter

Bien entendu il s'agit d'un avis personnel et chacun et libre d'utiliser Twitter comme il l'entend mais je pense que si vous essayer d'avoir un usage relativement professionnel de Twitter vous trouverez un intérêt à mettre en œuvre cette bonne pratique.

Et vous, vous en pensez quoi du FollowFriday, d'autres suggestions ?
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27 janv. 2010

Stratégie Apple : de l'ipod à l'ipad


J'aurais l'occasion de revenir sur la stratégie d'Apple qui est très intéressante car ses businness models tirent pleinement partie du concept de marché multifaces.

Cependant comme une image vaut mille mots voici une image qui vous résume bien selon moi l'évolution de la stratégie d'Apple qui plus que créer du software ou du hardware créer de véritables plateformes et favorise la naissance d'écosystèmes toujours plus rentables autour de ses produits :



Bien entendu, cette tablette ne va pas être regardée d'un bon oeil par Amazon et son Kindle dédié à la lecture de livres numériques (Amazon préparerait la riposte en ouvrant l'API du Kindle voir le lien dans les commentaires).

Google, s'il a l'ambition de lancer sa propre tablette, doit se faire un peu de soucis à la vu de ce très bel hardware puisqu'il peine a convaincre avec son Nexus One sensé ringardiser l'iphone mais qui subit semble t-il quelques problèmes techniques actuellement...
Côté OS , Anrdroid plus ouverte devrait pouvoir rattraper le train en route et étoffer sa place de marché d'application MAIS SURTOUT, Google possède déjà des armes importantes dans sa besace dont peu de gens mesurent le potentiel, notamment une : recaptcha...

Une bataille qui promet d'être épique et pleine de rebondissements !

Votre avis m'intéresse, laissez un commentaire

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streaming keynote apple 2010

Le streaming live de la keynote n'est plus d'actualité, celle-ci étant terminée vous pouvez la consulter ici : http://movies.apple.com/datapub/us/podcasts/apple_keynotes/ipad.m4v

Voici également quelques vidéos relative à l'iPad quelques vidéos :













26 janv. 2010

Classement et répartition des Moteurs de Recherche 2008 - 2009

Ce matin Neteco publiait un article sur l'évolution de la répartition des classements des moteurs de recherche basé sur une étude Comescore.

L'information en elle même était très intéressante mais aurait pu être présentée de façon plus attrayante : de façon plus sexy comme dirait les gens du marketing ^^ mais aussi plus lisible.
Puisque je me suis fait cette réflexion je me suis dit que cela pourrait vous intéresser aussi...


Voici le tableau tel qu'il était présenté :


Je pense qu'un graphique aurait pu de suite donner plus d'attrait à l'article : puisqu'il s'agit de présenter l'évolution en volume des requêtes soumises dans le monde aux principaux moteurs de recherche et ce entre 2 années (2008 -2009) un diagramme à 2 séries me semblerait le plus pertinent :


Le tableau de données aurait lui même pu gagner en clarté avec une mise en page plus colorée, par exemple :


Par ailleurs du côté du fond cette fois, plus que la variation en volume, il me semble intéressant de présenter les variations en % c'est à dire l'évolution des parts des différents moteurs de recherche dans le total des requêtes mondiales entre 2008 et 2009 :



Ce qui pourrait être représenté ainsi :


Si vous souhaitez utiliser ces différents éléments pour votre blog n'hésitez pas à le faire en citant votre source. Les backlinks étant de plus en plus menacés par les Twitter et ses RT, ils sont d'autant plus appréciés .

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18 janv. 2010

Business model : les dons de votre communauté un modèle de revenu pertinent pour assurer la gratuité?

L'une des questions fondamentales dans l'élaboration du business model d'un site internet reste le choix du (ou des) modèle(s) de revenus.
En effet, si vous souhaitez réaliser une levée de fonds auprès d'investisseurs, à moins que vous bénéficiez d'un orra, d'une réputation, d'une expérience réussie, ou d'un réseau comme Loïc Le Meur, avant de recevoir le moindre centime vous aurez à présenter votre modèle de revenus, ou équation économique...

Quand est-il si vous autofinancez votre projet ? Et bien même si personne ne viendra vous embêter en vous disant "très bonne idée mais comment tu gagnes de l'argent avec ça ?" et bien il vous faudra réfléchir à votre modèle de revenu très rapidement surtout si vous vous lancez dans le modèle du gratuit...
En effet, ce n'est pas parce que votre service est gratuit qu'il ne vous coûte rien à vous et surtout s'il s'agit d'une bonne idée, que votre projet prend de l'ampleur les coûts eux aussi croîtront rapidement ! Dès lors, si vous ne voulez pas vous retrouver à court de trésorerie vous devriez penser dès la genèse du projet à un modèle de revenu, mais le propos n'est pas ici de vous le démontrer une nouvelle fois : j'avais déjà soulevé le débat ici : Quand réfléchir au business model de son site internet ?
Je ne souhaite pas non plus m'étendre sur la possibilité d'assurer la gratuité d'un service pour une catégorie d'utilisateur en le faisant subventionner par une seconde comme l'explique la théorie des marches bifaces ou des marchés multifaces autre point que j’ai déjà abordé...
C'est plutôt sur le modèle de revenus des dons que je m'interroge aujourd'hui : est-il pertinent de compter sur les dons de votre communauté pour assurer la gratuité d'un site internet ? d'ailleurs peut-on alors parler de gratuité ?


Les dons : un modèle de revenus pérenne

Et bien malgré ce que l'on pourrait penser un tel modèle économique reposant sur le bon vouloir peut fonctionner et s'avérer un modèle de revenus pérenne !
1)Les dons assurent la pérennité de Wikipédia :
Wikipédia est dans le top 10 des sites le plus visités dans le monde(6° en 2009 d'après Alexa.com) et plutôt que de choisir la publicité comme modèle de revenu, la fondation a décidé de compter sur les dons volontaires de sa communauté d'utilisateurs. Résultat, en 2009 plus de 8 millions de $ ont été collectés durant la campagne de dons de fin d'années, répartis entre plus de 125 000 donneurs pour un don moyen de 35$ (source : communiqué Wikipédia). D'accord mais tout le monde n'a pas l'audience de Wikipédia me direz vous, et puis vous n'avez pas créé une fondation ! Et bien sachez que de simples blogueurs arrivent à vivre des dons de leur communauté de lecteurs !
2)Paul Jorion : un blogueur rémunéré par les dons de ses lecteurs
L'Economiste Paul Jorion perçoit chaque mois entre 2000 et 3000 $ canadiens de dons chaque via la communauté des lecteurs de son blog ! Bien entendu, il ne s'agit pas d'un illustre inconnu puisqu'il est est 1° au classement Wikio des blogs économiques, mais montre que les dons peuvent constituer un modèle de revenu pertinent même pour un site plus modeste que Wikipédia, ici un blog !


Les dons : un apport ponctuel de revenus

Même si certains font reposer l’essentiel ou la totalité de leur revenus sur des dons, il est plus courant d’avoir recours à la générosité de sa communauté de façon ponctuelle notamment en cas de crise !
C’est ce qui a été fait par exemple pour sauver Mobuzz
ou le Lapin Nabaztag de la faillite :
Comme je l’évoquais il y a quelque temps, la société Violet créatrice du lapin communicant Nabaztag était en très mauvaise position.
En effet Depuis quelques années, les ventes du fameux lapin sont en chute. le 5 septembre nous devions connaitre le repreneur de la société, A l’époque d’après Tom ’s Guide la société Iliad, maison mère de Free, était sur les rangs mais c’est finalement l’éditeur de logiciels Socio-Educatif Mindscape
Le groupe explique que les joueurs vont bénéficier d’une interactivité complète entre le jeu et la communauté qui l’entoure : l’objet interviendra dans toutes les phases du jeu en donnant des informations complémentaires, en agissant avec le joueur ou en lui demandant d’effectuer un certain nombre d’actions… ; il pourra même continuer de fonctionner de façon autonome après que le joueur ait quitté le monde virtuel du jeu en ligne.
« Cette acquisition permet au groupe de prendre une avance notable dans la mise en place de communautés en proposant un objet intégré et communicant. Bénéficiant d’une couverture internationale, de relations établies avec la grande distribution, et d’équipes internes de développement maîtrisant les technologies utilisées par Violet, le groupe devrait être en mesure de proposer de nouvelles générations de jeux utilisant ces objets interactifs dès 2010″, conclut Mindscape.
Source : Leboursier.com
L’enseignement de ces deux cas a été le même : les dons collectés même s’ils étaient relativement élevés n’ont pas permis de sauver les entreprises concernées! Mais par contre, la communauté d’utilisateurs a généré un buzz suffisant pour que d’autres acteurs économiques en viennent à le faire !
Mais, l’appel au dons ponctuels n’est pas réservé au cas de crises . Ainsi des bloggeurs font également appel à des dons ponctuellement, ça été le cas de Korben qui a fait appel à sa communauté de lecteurs pour l’aider à co-financer un serveur. Quel a été le résultat ?
Et bien il a été agréablement surpris du retour puisque plus de 130 donneurs luis ont permis de collecter en 24h les plus de 1700€ nécessaires !
Si je fais ce billet aujourd’hui c’est que j’avoue n’avoir pas cru pour ma part dans le potentiel d’un modèle de revenu basé sur les dons… dans mon esprit chacun quand il le pourrait se comporterait en passager clandestin !
Aussi, ayant été agréablement surpris par les résultats obtenus par certains en faisant confiance à leur communauté j’ai voulu vous faire partager mon enthousiasme : un peu de générosité dans un monde de brute ^^ !
Bien entendu, pour pouvoir fonctionner ce modèle de revenu doit reposer sur une totale transparence : le montant total des dons collectés, leur répartition, et leur utilisation doivent être communiqué.
Par ailleurs, il me semble tout de même nécessaire d’avoir une communauté suffisamment étendue pour parvenir à un résultat significatif et surtout mérité une reconnaissance…

J’ai néanmoins décidé de tester la confiance que vous m’accordez et la valeur que vous attribuez à mon travail VOUS fidèles lecteurs !

Vous le savez surement : les 26 et 27 Janvier prochains se tient le salon du e-marketing à Paris. Je souhaiterais assister à cet évènement où de nombreuses problématiques intéressantes seront abordées : monétisation, référencement etc.
Or, résidant en Province (près de Chambéry) un tel déplacement représente un coût important : billet de trains, hébergement etc…
J’ai donc décidé de faire appel à votre générosité pour co-financer ce déplacement ! Bien entendu, je m’engagerais dès lors à rédiger un compte rendu des différentes conférences auxquelles j’assisterais, et je les publierais ici même afin que vous puissiez en bénéficier.
Si vous souhaitez faire un don il vous suffit d'utiliser le bouton ci-dessous :









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7 janv. 2010

Startup : faire une étude de marché ?


Pas facile d'étudier un marché pour une startup, encore moins si votre concept est innovant au point que le marché n'existe pas (encore) !
Comment dès lors vous assurer qu'il y a bel bien un marché potentiel? et de la viabilité de votre projet de startup ? Comment convaincre des partenaires (banquiers, investisseurs, ...) de vous suivre ?

Je ne vais pas vous donner de recette miracle, d'ailleurs entreprendre comporte toujours une part de risques et entreprendre autour d'un projet innovant comporte une double part de risques !
Néanmoins, je vais tout de même essayer de vous proposer quelques suggestions pratiques mais surtout de nombreuses interrogations à ne pas négliger.

Certes une étude de marché "traditionnelle" n'est pas envisageable mais...

  • Vous devez vous assurer que le marché est potentiellement suffisamment large pour permettre la rentabilité de votre startup
Même si vous ne pouvez trouver une étude sur votre marché car celui-ci n’existe pas encore (votre produit est totalement nouveau) vous devez essayer de dimensionner un “marché cible”.
En effet, même si pour le moment personne n’achète le produit (puisqu’il n’existait pas), vous devez être en mesure de définir quelle sera votre “population de clients cibles” en fonction de différents critères :
- êtes vous en b-to-b en b-to-c ou autres ?
- tranches d’âges
- zone géographique
- sexe
- catégories sociaux professionnelles
- secteurs d’activités
et de la dimensionner quantitativement ! Faîtes un petit effort de recherche et vous arriverez certainement à trouver des informations de ce type via internet!
Une fois que vous aurez un ordre d’idée de la taille de cette population cible, posez vous les questions suivantes :
- quel pourcentage de cette population pourrais-je espérer raisonnablement convertir en client, aux vues de ma stratégie commerciale (réseau de distribution,…) , de ma stratégie marketing et de ma politique de prix?
- cela sera t-il suffisant pour couvrir mes charges et réaliser des bénéfices ?
- y a t-il des perspectives de croissance du marché par la suite? évolution de la cible (démocratisation du produit), variantes du produit, internationalisation,….
  • ce n’est pas parce que votre produit n’existe pas que vous n’avez pas de concurrents !
Bien entendu, si votre produit est extrêmement innovant et que votre proposition de valeur est unique alors vous ne pourrez pas étudier des concurrent directs! Néanmoins, il peut exister des offres de substitutions qui seront autant de concurrents indirects pour votre startup.
Prenons un exemple simple,admettons que j’innove en lançant le premier cinéma. Je suis le seul à proposer de regarder un film en public et pourtant il est pertinent de s’intéresser aux concurrents indirects et variés que sont les loueurs de films, les opéras, les théâtres, les concerts…
En effet, ma clientèle cible ne devra t-elle pas arbitrer dans la part "loisir" de son budget entre mon offre et la leur ?

NB: cette réflexion vous aidera également à dimensionner votre population cible (point précédent) en vous basant sur les données d’offres de substitution déjà existantes et donc probablement déjà plus étudiées…

  • mieux vaut une bonne étude qualitative qu’une mauvaise étude quantitative

Maintenant que vous avez discerner votre clientèle cible, retroussez vos manches et testez votre concept auprès de prospects potentiels !

Bien entendu, il est toujours risqué de parler de son produit alors qu’il n’est pas encore prêt mais il est parfois encore plus risqué de se lancer avoir d’avoir tester le concept… ce n’est pas parce que vous trouvez votre concept super, que votre mère le trouve génial et que vos amis le “kiffent'” que vos prospects seront disposés à l’adopter et encore moins prêts à payer pour cela !

Conseil n°1
Protégez vous autant que possible : faites signer un engagement de confidentialité aux interviewés notamment. De plus si vous n 'avez pas les moyens de déposer de suite une marque acheter le nom de domaine mais ne vous contentez pas du .com : déposez les NDD satellites (.com, .fr , .eu , .org ... et peut-être même avec des variantes : pluriels/singuliers , avec sans tirets ; ou même avec des fautes d'orthographe ; plus votre activité sera centrée sur le web plus il sera nécessaire de ratisser large !)

Conseil n°2
Soyez rapides : préparez le terrain à l’avance pour pouvoir enchainer rapidement sur la mise en production si le test concept est concluant et éviter que quelqu’un ne vous prenne de vitesse.

Conseil n°3:
Puisqu’il s’agit de prospects potentiels, faites en vos premiers clients ! Ne laissez pas retomber l’enthousiasme et proposer dans la foulée un contrat de vente conditionnelle (si le produit est développé il commande x ….)
Cela vous sera bien utile également pour obtenir des fonds auprès d’un banquier ou d’un investisseur.

Outils pratiques :
Si vous souhaitez mener une étude en ligne, “les formulaires Google vous permettent de faire cela très facilement et en plus ils analysent vos résultats!”
Une suggestion apporté par Franck Daurès François Daures, porteur du projet Parenco site communautaire pour les parents.
J’ai également trouvé un article très intéressant qui explique comment tester un concept de service sans étude de marché, avec un budget de 100€ en utilisant adsense . Je vous conseille sa lecture !

Mais comment justifier l’absence d’une réelle étude de marché ?

Vous le savez vous pourquoi il n’a pas été possible de réaliser une vraie étude de marché… c’est bien ! ^^
Maintenant vous allez devoir l’expliquer dans votre business plan et en direct auprès de vos partenaires financiers…
Pas de panique si vous avez suivi les différentes étapes ci-dessus et que votre projet vous apparait toujours aussi génial et prometteur vous devriez avoir de quoi argumenter !

Néanmoins, le fait que vous soyez le premier et le seul à proposer un produit n’est pas forcément un motif de se réjouir... Peut-être d’autres avaient déjà eu l’idée mais y avaient rationnellement renoncé !

Vous devez donc vous demander et répondre aux questions suivantes pour vous mêmes et vos partenaires :
Pourquoi personne n’a encore proposé ce produit ?
- ais-je innové technologiquement ? si oui en quoi est-ce un avantage ?
-ais-je imaginé un modèle de revenu original qui me permet de devenir rentable là où les autres n’imaginait pas pouvoir réaliser un profit?
-ais-je identifié une solution possible à un problème non résolu ?
- ais-je transposé une idée déjà utilisée d’une autre façon, ou sur un autre marché?
- est-ce que j’exploite le potentiel d’une autre innovation récente ?
Le cas échéant de deux choses l’une : soit vous êtes un visionnaire et bravo ! Soit, il y a des éléments que vous ne percevez pas qui s’opposent à la viabilité du projet…

Les barrières à l’entrée

Bravo, vous avez une idée remarquable, elle a de très bonne chance de trouver des clients ! Alors elle a de très bonnes chances d’être copiée !
Un dernier sur lequel je vous invite à réfléchir est celui des barrières à l’entrée de suiveurs, demandez vous :
Qu’est-ce qui empêchera les autres de m’imiter dès demain ou au moins de prendre ma place de leader?

S’il n’y a pas de moyens de protéger votre idée légalement, alors :
- protégez votre marque et son image (tirez partie de votre image de premier entrant)!
- soyez rapide : rapide pour atteindre une masse critique d’utilisateurs et rapide pour tirer partie des feedbacks de cette communauté et continuer à être le premier à répondre à leurs attentes !

Et sinon ?

Et bien sinon foncez ! L’essai-erreur est toujours une possibilité… sur un malentendu ça peut passer comme l’exprime le responsable de l’incubateur d’HEC dans son billet la tête et les jambes que je vous recommanderais pour conclure !

Et vous entrepreneurs, vous vous y prenez comment ?

Autres Billets qui peuvent vous intéresser :








6 janv. 2010

Entrepreneurs sachez déléguer et sous-traiter

Il est difficile de déléguer ou de sous-traiter lorsqu'on est entrepreneur.

Quand on lance une entreprise cela demande beaucoup d’investissements, financiers quelquefois, mais surtout en termes d’implication : du temps et énormément d'énergie ! Aussi rien de plus normal que votre projet vous tienne à cœur, c’est VOTRE bébé !

Il est alors facile de tomber dans un travers courant chez l’entrepreneur : vouloir tout faire soit même que ce soit en interne, en rechignant à déléguer du travail à ses collaborateurs ou vis à vis d’entreprises extérieures voulant créer toutes les briques de sa proposition de valeur plutôt que faire appel à des ressources externes…

L’entrepreneur étant un modèle d’Homo Economicus des plus calculateur =) je vais donc essayer de vous démontrer dans le présent billet pourquoi il est rationnel de ne pas tout faire soi même !

Ma réflexion sera basée sur une interprétation libre de la théorie des avantages comparatifs (initialement appliquée au commerce international).


Base Théorique : des avantages absolus aux avantages comparatifs



  • La Théorie des avantages absolus

Adam Smith dans un livre intitulé “Richesse des Nations” démontre les vertus du libre échange face au protectionnisme en partant du postulat que chaque pays possède au moins un bien où il est plus compétitif qu’un autre (son coût de production est moins important, sa productivité horaire est plus élevée) et qu’alors tous deux ont intérêt à se spécialiser dans la production du bien où ils ont respectivement un avantage absolu puis à réaliser des échanges entre eux.

Par exemple si la la France a une une productivité de 12 unités de fromages ou 6 unités de machines outils par jour et par homme et que l’Allemagne peut respectivement produire 6 unités de fromages ou 12 unités de machines outils.

En l’absence d’échange on a la situation suivante (en partant de l’hypothèse que ne spécialisant pas on réparti équitablement le temps de travail entre les 2 productions)


Allemagne France

Monde

Fromages Produits 3 6 9
Machines Outils Produites 6 3 9

Total

9

9

18

Maintenant si les 2 pays se spécialisent où ils ont un avantage absolu :


Allemagne France

Monde

Fromages Produits 0 12 12
Machines Outils Produites 12 0 12

Total

12

12

24

On arrive alors à une situation mondiale plus favorable grâce à la spécialisation !

Mais quand est-il si un pays n’a pas d’avantage absolu avec un second pays ? Et bien c’est là qu’arrive la théorie des avantages comparatifs.

  • Théorie des avantages comparatifs:

Imaginons que le Portugal souhaite échanger avec l’Allemagne mais que le Portugal sache produire uniquement 5 unités de machines outils ou 9 unités fromages par jour et par homme.
Tant pis pour eux penserez vous peut-être? (bande capitaliste et encore peu éclairés)…

Et bien détromper vous, la théorie des avantages comparatifs démontrent de façon contre intuitive que les deux pays ont tout de même "intérêt" à se spécialiser et à échanger là où ils sont respectivement les plus compétitifs !

En l’absence d’échange on a :


Allemagne

Portugal

Monde

Fromages Produits

3

2.5

5.5

Machines Outils Produites

6

4.5

10.5

Total 9 5 16

En cas de spécialisation on obtient par contre :


Allemagne

Portugal

Monde

Fromages Produits

0

5

9

Machines Outils Produites

12

0

12

Total 6 5 17

Ainsi, alors même que l’Allemagne possède une productivité supérieure au Portugal dans la production de formage ET de machines outils, chacun aura intérêt à se spécialiser dans la production de bien où il est comparativement plus productif puis à échanger entre eux car la richesse totale produite est supérieure !

Mais je vois des fronts qui se plissent et j'entends déjà certains marmonner “quel lien avec le sujet de départ ? L’entrepreneur n’est pas un pays ? Et puis d’abord je ne lance pas une startup dans le domaine du Fromage et je déteste le Portugal depuis que Cristiano a eu le Ballon d’or…”
J’y viens un peu de patience !


L’avantage comparatif appliqué aux startups :



Comme je l’ai dit en introduction, il y a deux niveau d’interprétation possible et donc 2 leçons à retenir :

  • Sachez déléguer des tâches à vos collaborateurs même s’ils sont moins compétents pour le faire que vous dans l’absolu !

Admettons que vous êtes ingénieur informaticien d’une école prestigieuse, et que vous avez compléter votre formation avec un an dans une grande école de commerce.
Aussi, grâce à votre compétence vous êtes capable de résoudre 10 unités de problèmes techniques dans la journée et 6 unités de problèmes commerciaux.
Admettons que vous posséder un associé ou un salarié docteur en informatique (amoureux de C++ et autres) qui a pour sa part la capacité à régler 14 unités de problèmes techniques mais n’a aucune notion de gestion (et puis d’ailleurs ça ne l’intéresse pas) et qui au mieux pourra résoudre 1 unité de problèmes commerciaux par jour.


Si chacun tire la couette de son côté et essaie de se débrouiller dans son coin et réparti égalitairement son temps de travail on arrivera au résultat suivant :


Vous

Le Docteur

Votre startup

Problèmes techniques résolus

5

7

12

Problèmes commerciaux résolus

3

0.5

3.5

Total 8 7.5 15.5


Maintenant si intelligemment vous décidez de déléguer la partie technique en tout confiance et consacrer la totalité de votre temps au problématique commerciale on arrivera à la situation suivante :


Vous

Le Docteur

Votre startup

Problèmes techniques résolus

0

14

14

Problèmes commerciaux résolus

6

0

6

Total 6 14 20


“Oui mais je n’ai pas de docteur en informatique dans ma startup me direz vous ? Je n’ai qu’un stagiaire capable de résoudre 9 unités de problèmes techniques et 4 unités de problèmes commerciaux c’est pour ça que je ne peux pas déléguer vous comprenez ?”

Stop! Vous avez avantage là aussi à vous spécialiser là où vous êtes comparativement le plus productif ! Voyez le résultat en l’absence de spécialisation:


Vous

Le stagiaire

Votre startup

Problèmes techniques résolus

5

4.5

9

Problèmes commerciaux résolus

3

2

5

Total 8 7 14


Alors que si vous vous spécialisez et acceptez de déléguer :


Vous

Le stagiaire

Votre startup

Problèmes techniques résolus

0

9

9

Problèmes commerciaux résolus

6

0

6

Total 6 9 15


Vous l’aurez compris : même si vous êtes le meilleur dans l’entreprise pour accomplir une tâche il n’est pas toujours rationnel que vous la fassiez vous si vous pouvez être plus productif ailleurs!

Voyons à présent le 2e champ d’application.


  • Sachez collaborer avec d’autres entreprises

Je ne referais pas de démonstration chiffrée car je pense que vous avez désormais bien compris le mécanisme mais on peut également faire la même démonstration pour la collaboration avec d’autres entreprises.

Votre entreprise a pour ambition de présenter une proposition de valeur à un client.

Cependant, il n’est pas nécessaire que la proposition de valeur soit entièrement réalisée en interne.
Il est important de savoir bien choisir les frontières de son entreprise à l’intérieur de son réseau de valeur afin de se concentrer sur vos “core compétences” : là où vous êtes le plus productif.
Il y a bien des choses qu’il sera plus rationnel de sous traiter ! Par exemple, si vous souhaitez vous lancer dans le e-commerce serait-il essentiel de créer votre propre solution de paiement en ligne?
Là réponse parait ici évidente, encore que… Mais sera t-il nécessaire de créer vous même votre site ? utiliserez vous une solution open source telle que Magento? ou opterez vous pour une solution clé en main propriétaire…

Si vous vous lancer dans l’aventure de entrepreneuriat il est important de comprendre que vous ne pourrez pas tout faire ou plutôt qu’il ne sera pas rationnel de tout faire!
Le choix du Make or Buy sera l’une des problématiques stratégiques que vous ne devrez pas négliger. En effet, c’est de ces choix que découleront votre degré de dépendance par rapport aux autres membres de votre réseau de valeur mais aussi votre capacité à capter une part substantielle de la valeur globale.


Conclusion

Pour conclure, mon conseil pourrait se résumer ainsi :


Entrepreneurs aussi plein de bonnes volontés et de talents que vous soyez vous ne pourrez pas tout faire, donc :
- sachez déléguer des tâches à vos collaborateurs
- sachez collaborer avec d’autres entreprises et pourquoi pas entre startup plutôt que vouloir chacun faire son projet dans votre coin unissez vos forces
Mais ne faites pas ce choix de laisser les autres le faire parce que vous n'avez pas le temps, ou que cela ne vous intéresse pas, faites le quand c’est le choix le plus rationnel !



Vous êtes vous même entrepreneur? Merci de laisser votre témoignage : est-ce dur pour vous de déléguer / sous traiter ?


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5 janv. 2010

NexusOne mieux que Iphone ?



Le NexusOne est-il mieux que l'Iphone?


Mais avant de savoir si le NexusOne est mieux que l'Iphone, il faut peut-être rappelé ce qu'est le NexusOne.

Il y a 4 mois je vous parlais d'une "rumeur crédible" selon laquelle Google allait sortir un smartphone pour concurrencé l'Iphone.

Voilà, c'est officiel il est lancé le téléphone de google et il s'appelle NexusOne , le voici :


Près d'un an après le lancement du premier smartphone tournant sous Android baptisé G1 Google sort un téléphone dont le Hardware porte sa marque !

Voici la vidéo de présentation qui vous permettra de comparer ce fameux NexusOne à l'Iphone :




Mashable propose également un tableau comparatif Iphone vs NexusOne et essaie de savoir lequel est le mieux : (cliquez sur l'image pour l'avoir en + nette)




Je ne suis pas assez calé techniquement pour ni même fans de téléphone pour trancher si le NexusOne est mieux que l'Iphone mais je pense que le nerf de la guerre sera désormais de réussir à courtiser les meilleurs développeurs d'applications !

En effet l'Iphone et le NexusOne sont deux plateformes, dès lors d'un point de vue stratégique on se trouve en présence d'une problématique de marché multiface (ici au moins biface) que j'ai déjà eu l'occasion d'abordé sur ce blog :

voir par exemple le cas de la plateforme facebook qui est un marché multiface

ou le cas de Twitter qui est également un bel exemple de marché biface

Quoi qu'il en soit il faut s'attendre à voir débarque de plus en plus de Hardware tournant sous Android ou ChromeOS....

Par ailleurs pour ce qui est de la téléphonie il semble que Google ne souhaite pas arréter sa diversification au seul hardware mais ambitionne de devenir l'opérateur téléphonique mondial de demain... Affaire à suivre !

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5 raisons pour ne pas entreprendre



Ne vous inquiétez pas de ce titre, non je vais pas vous sortir le refrain : "c'est la crise n'entreprend pas aujourd'hui!", on est d'accord ça c'est le jeu ma pauvre Lucette !

Simplement, j'ai vu et je vois de plus en plus de billets donnant de bonnes raisons pour entreprendre... Cependant, il faut le reconnaitre : tout l e monde n'est pas fait pour cela !

Certains s'épanouiront bien mieux en tant que salarié ou simplement n'ont pas une personnalité adaptée à l'entrepreneuriat, voici donc 5 raisons pour ne pas entreprendre :


  • Vous aimez avoir vos petites habitudes et détestez les changements de plans à la dernière minute…

Règle n°1 de entrepreneuriat : rien ne se passera comme vous l’avez prévu!

Un bon entrepreneur a une part de félin en lui : il doit savoir réagir vite à son environnement et aux paramètres qu’il n’a pu anticiper et qu’il ne maitrise pas afin réajuster sa stratégie en permanence et retomber sur ses pattes !



  • Vous ne supportez pas l’échec et n’avez pas confiance en vous…

Règle n°2 : le moral et la motivation ne sont pas linéaire chez l’entrepreneur !


Vous passerez de l’euphorie au découragement dans la même semaine, l’important c’est de garder le cap ! Etablir un plan d’attaque constitué d’objectifs à courts, moyens et long termes vous aidera dans ce sens.
Il faut savoir renoncer quand c’est la décision la plus rationnelle à prendre et ne pas s’obstinez par orgueil, dans les autres cas il vous faudra redresser la tête, retroussez vos manches et aller au charbon!
Même si votre projet initial échouait, ce ne devrait pas être pour vous la fin du monde mais plutôt un tremplin vers un second projet ou au moins une expérience valorisante pour la suite de votre parcours!





  • Vous n’aimez pas parler et encore moins expliquer ce que vous faites

Règle n°3 : cela ne sert à rien d’avoir le meilleur projet si vous êtes le seul à le comprendre et/ou le savoir !


En tant qu’entrepreneur vous aurez à faire de multiples acteurs : banquiers, investisseurs, clients potentiels, concurrents, médias, simple curieux, fournisseurs, partenaires etc. chacun s’intéressera à votre projet sous un angle différents, avec son background, ses attentes et son jargon spécifique : vous devrez prendre le temps d’expliquer, de réexpliquer et de “re-réexpliquer” de façon pédagogique et valorisante votre projet.
Ce n’est qu’ainsi que votre projet pourra être compris, adopté et peut-être relayé par d’autres !



  • Vous n’accordez votre confiance qu’à vous même

Règle n°4 : Une journée ne compte que 24h et une semaine que 7 jours, vous ne pourrez pas tout faire tout seul !

Vous allez vite le comprendre si vous franchissez le pas, entreprendre est dévoreur de temps et d’énergie. Il est impensable et la plupart du temps non souhaitable de tout vouloir faire tout seul.
Etant donné vos contraintes budgétaires, ils vous sera néanmoins certainement difficile de sous traiter de nombreuses tâches! C’est pourquoi il est bien souvent difficile de se lancer seul!
Trouvez un ou des associés de confiance complémentaires à votre profil sera selon moi un des facteurs clés de votre réussite.
Si c’est le cas, alors faites vous confiance mutuellement : laissez chacun d’eux manager son domaine d’expertise, vous gagnerez du temps et éviterez bien des querelles!




  • Vous faites confiance à tout le monde

Règle n° 5 : business is business !

S’il faut savoir accorder sa confiance à ses collaborateurs, il ne faut pas être naïf et croire que tout le monde souhaitera votre succès !

Parler de son projet ne signifie pas divulguer des informations confidentielles à tort et à travers sur celui-ci : il y a une différence entre présenter votre produit ou même, votre “vision” et livrer les détails de votre stratégie !
Usez de prudence signifiera faire signer des clauses de confidentialités si nécessaire voir garder le secret quand c’est préférable.
Cela passera également par des outils formels de protection de la propriété intellectuelle tels que le dépôt de marque, brevets etc…

Enfin, cela signifie anticiper les pratiques concurrentielles plus ou moins correctes telles que le cybersquatting en déposant les noms de domaines proche du votre (ne pas se limiter au .com , déposer les noms avec une orthographe ou une prononciation proche…).



Et vous, vous voyez d'autres raisons / défauts pour ne pas entreprendre ? alors laissez un commentaire


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