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5 janv. 2010

5 raisons pour ne pas entreprendre



Ne vous inquiétez pas de ce titre, non je vais pas vous sortir le refrain : "c'est la crise n'entreprend pas aujourd'hui!", on est d'accord ça c'est le jeu ma pauvre Lucette !

Simplement, j'ai vu et je vois de plus en plus de billets donnant de bonnes raisons pour entreprendre... Cependant, il faut le reconnaitre : tout l e monde n'est pas fait pour cela !

Certains s'épanouiront bien mieux en tant que salarié ou simplement n'ont pas une personnalité adaptée à l'entrepreneuriat, voici donc 5 raisons pour ne pas entreprendre :


  • Vous aimez avoir vos petites habitudes et détestez les changements de plans à la dernière minute…

Règle n°1 de entrepreneuriat : rien ne se passera comme vous l’avez prévu!

Un bon entrepreneur a une part de félin en lui : il doit savoir réagir vite à son environnement et aux paramètres qu’il n’a pu anticiper et qu’il ne maitrise pas afin réajuster sa stratégie en permanence et retomber sur ses pattes !



  • Vous ne supportez pas l’échec et n’avez pas confiance en vous…

Règle n°2 : le moral et la motivation ne sont pas linéaire chez l’entrepreneur !


Vous passerez de l’euphorie au découragement dans la même semaine, l’important c’est de garder le cap ! Etablir un plan d’attaque constitué d’objectifs à courts, moyens et long termes vous aidera dans ce sens.
Il faut savoir renoncer quand c’est la décision la plus rationnelle à prendre et ne pas s’obstinez par orgueil, dans les autres cas il vous faudra redresser la tête, retroussez vos manches et aller au charbon!
Même si votre projet initial échouait, ce ne devrait pas être pour vous la fin du monde mais plutôt un tremplin vers un second projet ou au moins une expérience valorisante pour la suite de votre parcours!





  • Vous n’aimez pas parler et encore moins expliquer ce que vous faites

Règle n°3 : cela ne sert à rien d’avoir le meilleur projet si vous êtes le seul à le comprendre et/ou le savoir !


En tant qu’entrepreneur vous aurez à faire de multiples acteurs : banquiers, investisseurs, clients potentiels, concurrents, médias, simple curieux, fournisseurs, partenaires etc. chacun s’intéressera à votre projet sous un angle différents, avec son background, ses attentes et son jargon spécifique : vous devrez prendre le temps d’expliquer, de réexpliquer et de “re-réexpliquer” de façon pédagogique et valorisante votre projet.
Ce n’est qu’ainsi que votre projet pourra être compris, adopté et peut-être relayé par d’autres !



  • Vous n’accordez votre confiance qu’à vous même

Règle n°4 : Une journée ne compte que 24h et une semaine que 7 jours, vous ne pourrez pas tout faire tout seul !

Vous allez vite le comprendre si vous franchissez le pas, entreprendre est dévoreur de temps et d’énergie. Il est impensable et la plupart du temps non souhaitable de tout vouloir faire tout seul.
Etant donné vos contraintes budgétaires, ils vous sera néanmoins certainement difficile de sous traiter de nombreuses tâches! C’est pourquoi il est bien souvent difficile de se lancer seul!
Trouvez un ou des associés de confiance complémentaires à votre profil sera selon moi un des facteurs clés de votre réussite.
Si c’est le cas, alors faites vous confiance mutuellement : laissez chacun d’eux manager son domaine d’expertise, vous gagnerez du temps et éviterez bien des querelles!




  • Vous faites confiance à tout le monde

Règle n° 5 : business is business !

S’il faut savoir accorder sa confiance à ses collaborateurs, il ne faut pas être naïf et croire que tout le monde souhaitera votre succès !

Parler de son projet ne signifie pas divulguer des informations confidentielles à tort et à travers sur celui-ci : il y a une différence entre présenter votre produit ou même, votre “vision” et livrer les détails de votre stratégie !
Usez de prudence signifiera faire signer des clauses de confidentialités si nécessaire voir garder le secret quand c’est préférable.
Cela passera également par des outils formels de protection de la propriété intellectuelle tels que le dépôt de marque, brevets etc…

Enfin, cela signifie anticiper les pratiques concurrentielles plus ou moins correctes telles que le cybersquatting en déposant les noms de domaines proche du votre (ne pas se limiter au .com , déposer les noms avec une orthographe ou une prononciation proche…).



Et vous, vous voyez d'autres raisons / défauts pour ne pas entreprendre ? alors laissez un commentaire


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4 commentaires:

Fanch a dit…

Original comme billet mais c'est intéressant comme point de vue...Pour ma part je rajouterai que si on a horreur de l'imprévu et qu'on a du mal à faire des choix, il faut oublier l'entrepreneuriat... Ceci dit les gens changent et peuvent apprendre à contourner ces obstacles, l'important c'est de bien se connaître, surtout ses propres faiblesses ! Et même si on arrive pas à lancer sa société, rares sont les anciens porteurs de projet qui regrettent cette expérience!

SiebmanB a dit…

Je pense que le point le plus critique c'est le point n°3... Il est souvent frustrant j'imagine d'avoir en face de soit des gens qui ne comprennent pas la portée de son projet. On peut même en arriver à ne pas vouloir parler de son projet de peur que les gens disent que c'est nul...

Christiane Delarbeyrette a dit…

Bonjour,

Effectivement le billet est original. En tant qu'entrepreneur (ma première expérience) actuellement, je rajouterai : être timide. La difficulté d'aller au devant des autres est vraiment un frein au lancement d'une affaire, quelle qu'elle soit. L'entreprenariat demande de sortir de son "trou" et d'aller au devant des prospects, des organismes financiers, sociaux, d'intégrer des réseaux et de participer aux discussions, souvent avec des inconnus...
Voilà pour ma petite contribution.
Bon article!

SiebmanB a dit…

Christian je ne peux qu'approuver. Avoir le courage d'aller au devant des gens pour parler de son projet est un réel obstacle pour beaucoup je pense.

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