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27 oct. 2009

Proposition de business model original pour un moteur de recherche d'image innovant + défi à vous lecteurs

Je viens de découvrir un nouveau moteur de recherche d'images baptisé Gazopa . En plus de vous livrer un petit test, je propose dans ce billet une idée de Business Model original pour valoriser cet outil !

Attention, il ne s'agit pas d'un n-ième moteur de recherche d'images basée sur les titres ou tag de la photo. Sa particularité consiste à vous permettre de recherche des images similaires à d'un autre fichier images !


  • Vous pouvez rechercher une image similaire en saisissant l’URL d’une image que vous avez vue sur le Web




  • Mieux, vous pouvez unploader une image afin d’en rechercher une similaire !


Voici un exemple concret d’utilisation en uploadant l’image suivante :


On obtient cette 1e page de résultats :


Au vues des résultats il semblent que de nombreux critères sont pris en compte par l’algorithme : les formes (certainement un calcul de courbes) mais aussi les couleurs !



  • Mais ce que j’ai trouvé le plus intéressant c’est la possibilité de dessiner la forme en ligne avec un petit utilitaire proche de paint et d’effectuer une recherche à partir de celle-ci

J’ai effectué un petit test en essayant de dessiner la statue de la liberté : il m’a fallut 3 essais avant d’y parvenir mais j’ai réussi à faire monter en 1e page et première ligne des résultats une image représentant réellement la statue de la liberté !

Essai 1 : aucun résultat pertinent en première page :



Essai 2 : même jusqu'en page 4 rien !


Essai 3 : j'ai vraiment assuré ! ( ué je suis très fier de mon dessin ^^)




Une idée de business model pour valoriser cet outil :

Et bien ce petit essai m’a amené à réfléchir à un business model innovant pour ce moteur de recherche : développer une application type pictionnary (ou dessiné c’est gagné ) à valoriser sur des plateformes types facebook ou Iphone etc… !


Le principe serait le suivant :
- on vous donne un mot et vous avez un certain temps, disons 120 secondes (oui à peu près 2 minutes ^^ ) pour effectuer votre dessin et l’uploader.

- Le moteur propose alors les images qui sont pour lui similaires à votre dessin.


=> si votre dessin permet de faire apparaitre aucune image correspondant au mot en première page alors vous obtenez un score

=> sinon les propositions d’image , vous cliquez sur la première qui correspond réellement au mot dessiné. En fonction du rang de l’image proposée, vous obtenez un score dégressif : dégressif comme ceci :



Bien entendu des variantes peuvent être prévues pour définir la règle de calcul du score (prendre en compte toutes les images correspondants dans la première page de résultats pour établir le score par une somme des rangs etc… ; en tenant compte du temps passé, du nombre d’essai dans le temps imparti …).

Il serait ainsi possible de jouer seul au pictionnary alors que jusqu’ici ce jeux était forcément multi joueurs à ma connaissance, y compris sur des pictionnary online contre d’autres joueurs comme : http://www.isketch.net/isketch.shtml



Je vous fait même le plan marketing : 0 dépenses ou presque , vous jouez la viralité en permettant de partager votre score, vos plus beaux coups : meilleur dessin, moins de traits possibles, vous instaurez un classement mondial… pour plus d'infos consulter par exemple les billets suivant : Twitter est 2 fois plus petit que moi mais moi je suis rentable ou des sites communautaires rentables ...

Bien entendu, je suis moi même un défenseur du pictionnary papier, tout l’intérêt du jeu étant de jouer à plusieurs, en tenant compte des points de repères communs avec ses amis pour qu'ils devinent plus rapidement !

Cela dit, une telle application pourrait servir d’outil d’entrainement idéal pour tous ceux qui souhaitent rejoindre l’élite “pictionnarytesque” et devenir un jour joueur professionnel ^^ .

Le Défi

NB : en attendant que quelqu’un devienne riche grâce à ma suggestion ( je demande uniquement 15% du CA ) , vous pouvez toujours essayer de me battre en dessinant votre propre statue de la liberté et en laissant un commentaire et lien vers une capture d’écran de votre prouesse !


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23 oct. 2009

Quelle intégration du contenu de Twitter et Facebook dans les moteurs de recherches ?

Le billet que j’ai posté hier, intitulé “ Twitter va t-il tuer les backlinks au profit des RT “ partait du constat empirique qu’on a de plus en plus de tendance à faire un RT quand un article nous plait plutôt que d’y consacrer un billet et donc de créer un backlink vers ce dernier.


Cela m’a amené à montrer que cette tendance n’était pas neutre sur le trafic généré vers ces sites et sur leur positionnement dans le classement des moteurs de recherche puisque jusqu’ici , l’un des facteurs clés pris en compte par les moteurs était justement l’existence de backlink !

J’ai alors émis l’hypothèse que les récents accords Bing / Twitter & Facebook et Google / Twitter avait pour but d’intégrer cette réalité pour améliorer leur algorithme de classement.


Pour moi, il était clair que ce qui présentait un intérêt pour les moteurs de recherches ce n'était pas tant la citation textuelle contenue dans un tweet (qui selon moi présente un intérêt limité pour les moteurs il y a finalement très peu de chose dans 140 caractères), mais ce sont les liens qu'elles contiennent! Une nouvelle pièce vers l'algo de classement parfait ?



Ainsi, pour moi le scénario le plus logique consisterait à prendre en compte les RT dans l’algorithme de classement général des contenus référencés par les moteurs de recherche concernés (pour Google on dira une “prise en compte des RT dans le PageRank” pour synthétiser).
Mais, il semble que tout le monde n’est pas compris ces accords de la même façon!

Ainsi : @henrilabarre semble penser ( au vu de son billet : http://www.2803.fr/internet/twitter-dans-les-resultats-de-recherche-des-moteurs-une-bonne-nouvelle-ou-pas-7086/ ) que les moteurs ont l’intention d’intégrer à leurs résultats les Tweets eux même. Il imagine ainsi l’apparition d’un "tweetrank" permettant de classer les tweets par pertinence.


Finalement, je me demande, si nos 2 visions différentes ne sont pas celles de Google et celle de Bing !

En effet, Bing a décidé de consacrer à Twitter un moteur dédié : http://bingtweets.com/ … pour ma part, je trouve cela peu judicieux : en effet, si un Tweet n’est pas un contenu en soit de très forte valeur (puisque limité à 140 caractères) . Comme le dit Henrilabarre cela fait doublon avec Twitter search !


Si je n’ai pas trouvé d’informations précises sur la façon dont Google va intégrer Twitter dans son moteur de recherche, je pense que son but est surtout d’accéder aux liens que les tweets contiennent. En effet, ils peuvent être un bon indicateur de la pertinence au moins ponctuelle de contenus existants ailleurs et vers lesquels ils pointent !

Va t-on voir apparaitre une option de classement supplémentaire de type : l’info la plus hot sur Google ? Ou l’agorithme générale de Google va t-il être modifier pour intégrer les RT à son classement… l’avenir nous le dira…

[ Petite parenthèse : si c'était le cas cela pourrait bien rebattre les cartes de "l'accès à la visibilité" de son contenu, jusqu'ici très influencée par une logique cumulative et donc favorable aux acteurs historiques plus qu'aux nouveau entrants (cf les débats sur l'influence de la blogosphère et la difficulté à faire son trou dans ce monde cruel ^^ ). ]
  • Et Facebook?

Inversement à un Tweet un contenu Facebook peut lui au contraire être beaucoup plus riche (texte, vidéo, photos etc..) et avoir une valeur intrinsèque : il peut donc être pertinent pour un moteur de recherche de renvoyer ses utilisateurs vers ces contenus s’ils correspondent à sa requête…

Or Facebook est entrain de devenir la première base de données de contenu photos, et vidéos rattrapant les leaders du secteur Youtube et Flickr…
L’accord avec Facebook est donc par contre selon moi plus prometteur pour Bing !

Et vous ? vous en pensez quoi personnellement ?


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21 oct. 2009

Twitter tue les backlinks au profit des RT ?

Twitter est-il entrain de tuer les backlinks?

Tout d'abord qu'est-ce qu'un backlink?


Wikipédia donne la définition suivante :

Les “liens retour” (de l'anglais backlinks) sont les liens pointant vers un site ou une page web. Leur nombre est une indication de la popularité ou de l'importance de ce site ou de cette page. Basiquement, un backlink est n'importe quel lien reçu par un nœud du web (page web, annuaire, site Internet, ou Domaine de premier niveau) depuis un autre nœud du Web…


Quel usage du Backlink ?

Il est de coutume (en tout cas c’est ce que veut la bien séance pas toujours observée par tous ^^) lorsqu’on utilise le contenu d’un autre site que l’on trouve intéressant pour étayer son propre article de citer sa source et de mettre un backlink, juste contrepartie ou simple honnêteté envers ses lecteurs et l’auteur !

Avant l’apparition et l’adoption massive de Twitter, un bon article faisait l’objet de nombreux backlink dans toute la blogsphère qui relayait l’information : chaque bloggeur n’ayant d’autre moyen pour partager sa découverte avec ses lecteurs que de poster un billet contenant un lien vers l’article en question (bien entendu a cela s'ajoute le bookmark t autre digglike bien sûr) !

Désormais, quasiment tous le blogs sont équipés d’un bouton Tweethis (et /ou Share This on Facebook.

Il faut le reconnaitre c’est beaucoup plus rapide pour partager en temps réel ses découvertes et faire profiter à ses lecteurs devenus Followers le fruit de sa veille, que d’écrire un billet pour présenter l’article d’un autre et le backlinker !

Et alors me direz vous ?

Et bien, wikipédia poursuit :

"les moteurs de recherche utilisent souvent le nombre de backlinks d'un site Internet comme l'un des facteurs pour déterminer le classement de ce site Internet. Par exemple, l'algorithme PageRank de Google utilise les backlinks pour l'aider à déterminer le positionnement d'un site sur telle ou telle requête / mot clé."


Aussi par le passé quand vous écriviez un bon article, il avait des chances de faire l’objet de nombreux backlinks, donc d’augmenter son classement sur les moteurs de recherche et cela permettait d’augmenter de façon pérenne votre trafic !

Il n’en va pas de même avec Twitter : en effet, si votre billet fait Buzz sur Twitter cela va vous amener un pic de trafic ponctuel sur votre blog (si celui tient la montée en charge ^^) mais cela aura des répercutions plus faibles sur votre trafic à long terme.

Un tel Buzz est tout de même l’occasion à de nouveaux lecteurs de découvrir votre Blog et de s’abonner à votre Flux RSS ou , de devenir l’un de vos followers : ce qui contribue tout de même à capitaliser du futur trafic…


Enfin, les moteurs de recherches essaient de plus en plus à actualiser leurs classements pour servir l’information la plus fraiches.

Peu à peu (si ce n’est pas déjà le cas, je ne suis pas un spécialiste du SEO) la citation de vos articles sur les Tweets ou RT auront un impact aussi voire plus important que les backlinks pour votre classement dans les moteurs.
L’annonce hier d’un accord passé par Bing (le moteur de recherche de Microsoft ) avec Twitter et Facebook pour alimenter en temps réel ses résultats avec leurs contenus et celui aujourd'hui d'un deal équivalent entre Google et twitter semble confirmer cette hypothèse...

Et vous qui avez un blog, vous en pensez quoi ?


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Un Smartphone Google pour bientôt ?

Bientôt un smartphone Google?

Je viens de lire cette nouvelle sur frandroid.com, le site de la communauté android francophone dans le billet suivant : http://www.frandroid.com/5906/google-travaillerait-sur-son-propre-smartphone-android/

Il ne s'agit pas d'un fait 100% avéré mais d'une rumeur crédible et fondée sur des informations parues sur le très sérieux site TheStreet.



Pourquoi vous parler de cela sur ce blog?

Et bien, on avait plutôt tendance à penser que Google ne se lancerait pas sur le Hardware et que sa stratégie consisterait plutôt à chercher à exporter sur les différents types de lecteurs électroniques du marché son environnement mobile Android (voire son futur environnement d'exploitation Chrome OS)...

Bien sûr cela signifierait donc une accélération de la lutte contre Apple et son iphone.


Mais ce n'est pas tout, si cette nouvelle était confirmée alors pourquoi Google s'arrêterait-il au téléphone?

Je faisais un billet hier montrant que Google s'attaquait désormais à Amazon sur le livre numérique notamment grâce à Google Edition une plateforme en ligne destinée aux libraires et leur permettant de de vendre des livres numériques... pourquoi ne pas imaginer un second front en voyant Google commercialiser un Kindle Killer ?



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19 oct. 2009

Google se diversifie et va vendre des livres numériques

Google annonce qu'il va se lancer dans la vente de livres numériques. Non, Google ne se lance pas dans le e-commerce ni n'annonce un kindle killer pour contrer Amazon, mais comme à son habitude il jouera les intermédiaires.



En effet, à compter de Juin 2010 Google mettra à disposition des libraires une plateforme nommée Google Editions.

Celle-ci leur permettra de vendre des livres numériques consultables sur différents e-books et autres appareils électroniques.

On en sait déjà beaucoup sur le modèle de revenu :
"Le prix du livre devrait être fixé par la maison d'édition qui en détient les droits d'exploitation. Google empochera 55 % des profits. Une « large portion », selon les propos d'un porte-parole de Google rapportés par l'Associated Press, serait reversée aux détaillants (les libraires). Le reste, aux maisons d'éditions."
NB : Je trouve pour ma part que ces 55% sont vraiment énormes !

Déjà fort d'une large Bibliothèque et de nombreux partenariats (plus de 9000 en Europe et 30 000 dans le monde) Google devrait lancer la plateforme avec déjà plus de 400 000 livres numérisés et parmi ceux-ci devraient figurer des éditions en rupture de stock depuis plusieurs années !


Cette annonce coïncide avec la sortie en France aujourd'hui du Kindle : le livre numérique d'Amazon... Néanmoins, les 2 géants du net ont 2 stratégies bien différentes :

  • Amazon a pour ambition de rendre captif les propriétaires du Kindle en les incitant à acheter uniquement les e-books de son seul catalogue (un peu comme le fait Mac avec l'IPOD et Itunes)

  • Au contraire Google aurait plutôt pour stratégie de jouer l'interopérabilité. D'une part au niveau de Google Editions il sera possible aux libraires de vendre des livres numériques pour divers terminaux notamment ceux proposés par Sony (avec qui Goole a un accord ) et y compris des smart-phones?

    D'autre part Google ne lancera pas son propre terminal mais pourrait,à en croire Silicon.fr , "chercher à exporter sur les lecteurs électroniques du marché son environnement mobile Android (voire son futur environnement d'exploitation Chrome OS)".

Malgré une annonce de bénéfices records grâce aux liens sponsorisés, on voit que Google cherche de plus en plus à diversifier ses revenus...
Dans cette quête du profit, Google semble voir dans les contenus payants son nouvel Eldarodo ! En effet, cet assaut de l'industrie du livre suit de près la proposition de Google visant à sauver la Presse par le Micropaiement ...

Si certains se frottent peut-être déjà les mains en se disant que "si même Google y croit ( aux contenus payants ) l'époque du tout gratuit sur Internet sera bientôt un lointain souvenir", ils ne devraient pas oublier que gratuit ou pas la vision qu'à Google du partage de la valeur n'est pas toujours à l'avantage de ses partenaires comme je l'ai précédemment expliqué...

Que le contenu payant fasse son chemin où non sur Internet, soyons en sûr, Google s'en sortira bien ! ^^

--
Billet relatif : Google veut sauver la Presse

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14 oct. 2009

Concurrence d'internet et nouveau journalisme

La Presse traditionnelle est de plus en plus concurrencée par les nouveaux médias.

Vous avez été nombreux à lire les billets que j'ai consacré aux problématiques stratégiques rencontrées par la Presse, notamment le dernier en date :

Quel Business Model pour sauver la Presse ?

Or, je suis tombé sur une présentation très intéressante qui s'interroge sur l'évolution du journalisme et notamment du rôle ou du métier de journaliste.

J'ai donc décidé de vous en faire profiter, au cas où ne l'aviez pas vous même déjà visionnée ailleurs :





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11 oct. 2009

Prenez le temps de la conception ( Midler)

Pourquoi est-il nécessaire de prendre le temps de la conception ?
Dans tout projet, on observe un paradoxe important : plus le temps passe et meilleure est la connaissance qu'on a sur le projet (et des meilleurs décisions à prendre) mais, parallèlement plus le temps passe plus les capacités d’actions se réduisent.

Ce paradoxe a été popularisé en France par Christophe Midler dans son livre “Twingo, l’auto qui n’existait pas”.
 
On peut représenter ainsi ce phénomène :

Dans un projet comme celui de la Twingo (un projet industriel) cette réalité s’explique par le fait qu’au fil du temps des investissements importants sont consentis pour avancer dans le projet. Ainsi, pour en savoir plus sur telle ou telle possibilité il faut parfois avoir recours à des procédés très couteux tels que des prototypes. Ces dépenses réduisent le budget et donc les possibilités d’explorations de nouvelles possibilités par la suite...
En va t-il vraiment différemment pour les projets Web?

Pas vraiment ! En réalité une fois la phase de conception finalisée et le cahier des charges technique arrêté, le travail va être réparti entre les différents acteurs du projet et le développement va être engagé.
Aussi, très rapidement il sera difficile de revenir en arrière sur des éléments centraux du projet : choix d’une technologie open source ou propriétaire, choix de tel ou tel langage, choix du framework etc, car cela supposerait de repartir de zéro en perdant le bénéfice de tout le travail déjà réalisé.

Pourtant il arrive que ce ne soit qu’après avoir bien avancé dans le développement qu’on découvre les limites d’une technologie choisie… Les investissements en temps déjà effectué, ou le coût d’apprentissage consentie pour maitriser la première technologie étant trop important il n’est alors plus possible de revenir en arrière pour en choisir une nouvelle. Quelquefois ce n’est pas seulement un problème de coût mais c’est surtout en raison de la Dead Line du projet que l’on sera contraint. Aussi, plutôt que de développer une solution optimale basée sur une autre technologie on sera alors peut-être obligé de “bricoler” une solution acceptable.
Bien entendu, tout projet se traduit inexorablement par ce paradoxe et mène tôt ou tard à une situation de dépendance de sentier qui “décrit le fait que les événements et les décisions sont conditionnés par la succession d’événements et de décisions qui les ont précédés” ( source http://www.strategique.biz/libre/strategique_glossaire.htm#d )

Néanmoins, il est possible d’éviter ou de limiter les déconvenues en passant le temps et les moyens nécessaires à la phase de conception ! Il est notamment important d’impliquer un maximum d’acteurs dès la conception afin d’anticiper au mieux les implications des choix stratégiques qui seront pris tant que les capacités d’actions sur le projet sont suffisamment grandes.
Ce temps de réflexion qu’est la conception n’est donc pas du temps perdu, il est peut même vous faire gagner beaucoup d’argent et vous évitez bien des problèmes par la suite!

On peut alors où placer la réflexion sur le Business dans un Pojet Web?
Pour ma part, dans le cas d'un projet Web, je considère que le choix du Business Model doit se faire avant même la phase de conception technique du service car il peut avoir des implications sur celle-ci. Par exemple : si je part sur un Business Model basé sur la valorisation de ma base de donnée utilisateur alors cela signifiera qu'il faudra que je consacre des efforts importants à la conception des processus et des formulaires d'inscription...

Néanmoins un Business Model n'est pas figé et il faut faire évoluer sa réflexion stratégique tout au long de la vie de l'entreprise et il sera donc amené à évolué peut-être même en raison de contrainte technologique...
Pour plus de précisions vous pouvez lire mon précédent billet : Quand réfléchir au Business Model de son service ?


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8 oct. 2009

CPM, CPC ou CPA? la pub ça eu payé... (MAJ)

Je viens de visionner une vidéo où un responsable de Kelkoo et d'Effiliation échangent lors du salon du e-commerce pour savoir si le CPC ou le CPA sont plus pertinent que le CPM :


Source de la vidéo : Neteco


Pour rappel :
- le CPM est le Coût Pour Mille affichages d'une publicité sur votre site que vous facturerez à l'annonceur
- le CPC est le Coût Par Clic
- le CPA le Coût par Actions (cela peut être un achat, une réservation, une demande de devis...)

L'arguement cité par les annonceurs ou les régies est de dire que cette facturation à la performance est plus juste pour l'annonceur qui ne paie que pour des publicités "efficaces".

Mais qu'en est-il de l'éditeur?

Comme l'explique Pierre Fraser dans un article intitulé la pub sur votre site Internet et votre stupide soumission il faut bien reconnaitre que pour lui cela signifie accepter "volontairement et sciemment de laisser disponibles ses espaces sur son site sans être rémunéré, sauf si un internaute clique sur l'une des publicités. "

Or, " même si personne, pendant une seule et même journée, ne clique sur les publicités qui sont sur votre site, il n'en reste pas moins que les internautes auront été exposés à ce qu'offrent les annonceurs. [...] Et ça, croyez-le ou non, ça vaut son pesant d'or, car depuis 1960, toutes les études ont largement démontré que la seule exposition à la publicité finit toujours par enclencher un jour ou l'autre un processus d'achat."

Cela est confirmé par une récente étude : même si vous ne cliquez pas, vous voyez la pub et elle vous influence : http://www.marketing-professionnel.fr/chiffre/efficacite-publicite-online-impact-efficacite-eye-tracking.html

Voilà pourquoi, la publicité sur Internet a d'abord été pensé au CPM.

Mais pourquoi les éditeurs consentent-ils alors à ces nouvelles conditions de rémunérations basées sur la performance?

La croissance des espaces publicitaires disponibles sur internet liée à la prolifération des sites, webservices et blogs est plus rapide que la croissance des budgets publicitaires alloués à la publicité en ligne. Aussi, suivant la loi de l'offre et de la demande, les annonceurs se retrouvent en position de force par rapport aux éditeurs et sont en mesure de dicter leur règles de facturation.

Il en résulte le développement de format publicitaire de plus en plus intrusif afin de maximiser le taux de transformation des campagnes publicitaires : rich média, vidéo...

Bien entendu tous les sites ne sont pas logés à la même enseigne et des sites spécialisés sur certaines niches s'en sortent très bien grâce à la publicité. Des services comme les comparateurs de prix notamment, étant consultés dans un but d'achat, sont plus facilement rentabilisable avec des modèles publicitaires (y compris basés sur la performance) que des sites de contenus!


Quoi qu'il en soit il semble de plus en plus risqué de lancer des projets dont le modèle de revenu repose entièrement sur la publicité... la réflexion sur le business model qui est au cœur de se blog se doit également d'être au cœur de la réflexion stratégique des entrepreneurs du Web!

Allez à titre d'illustration je vous joins une copie d'écran de l'incroyable somme que j'ai gagné grâce à adsense le mois dernier, ne soyez pas jaloux ;-)



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Stratégie réelle VS stratégie financière

Vous le savez certainement si vous suivez ce Blog ou même juste en lisant son titre je m'intéresse beaucoup à la question du Business Model et principal des E-Eusiness Models...


Aussi j'ai plusieurs fois traité de la stratégie de Facebook ou Twitter (une petite recherche sur ce blog vous permettra de retrouver rapidement les billets en questions si vous ne les avez pas déjà lus ; un moteur de recherche interne st disponible dans la colonne de droite) en me focalisant sur l'aspect réel : comment rentabiliser votre projet !

Or, sur Internet comme dans le reste de l'économie d'ailleurs, il existe quelquefois une déconnexion entre le réel et le financier...

En effet les échanges financiers quotidiens (flux de capitaux) sont des milliers de fois supérieurs aux échanges réels (échanges de biens) !

Aussi, il est parfois tentant de privilégier le financier au réel dans l'élaboration de sa stratégie : pour faire simple " chercher à plaire aux investisseurs avant de chercher à plaire à ses clients" et surtout avant de "chercher les capitaux avant de chercher la rentabilité"!

Bien souvent la déconnexion entre la sphère réel et la sphère réelle est générateur de Bulles et c'est d'ailleurs ce qui c'est passé en 2000...

Bien entendu, tout le monde vous dira personne n'investira dans ton projet si tu n'as pas de business model solide... et d'ailleurs c'est vrai pour M. tout le monde ! Mais avec un bon réseau, une solide réputation et beaucoup de charisme on peut faire bien des choses, demandez aux fondateurs de Twitter ? ^^




Et oui beaucoup de projets sont battis ainsi : "construisons une audience, on verra bien ensuite pour trouver comment la monétiser"... et certains finissent d'ailleurs par y arriver ou bien à revendre leur projet à un bon prix...

Alors même si ce n'est pas ma conception de l'entrepreneuriat, ( voir par exemple : quand pensez au Business Model de son service ? ) je me devais au moins une fois d'attirer votre attention sur l'importance de la sphère financière pour un projet Web. Par ailleurs, l'ouverture du capital est bien souvent une étape logique dans le développement d'un projet web (levée de fonds auprès de Business Angels, Venture Capitalistes, autres...) .

Aussi, je souhaitais vous inviter à consulter un billet (de RWW )très intéressant qui explique le "combat" entre Facebook et Twitter dans le domaine financier par la théorie des jeux : http://bit.ly/bpC7A


Vous verrez c'est une très bon exemple de ce que signifie réfléchir à sa stratégie financière, j'attends donc votre retour : pour vous la priorité c'est le réel ou le financier ?


Par ailleurs je viens de tombé sur une vidéo très intéressante que j'ajoute donc :


Mint CEO Aaron Patzer on Startups from Techcrunch on Vimeo.



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7 oct. 2009

Google remplace son logo par un code barre, pourquoi ?

Vous l'avez peut-être remarqué, voici à quoi ressemble la home de Google en ce 7 Octobre :





Pourquoi Google a t-il remplacé son logo par un code barre?

Tout d'abord, il ne s'agit pas de n'importe quel code barre : comme l'explique Korben ( http://www.korben.info/la-veritable-signification-du-logo-google.html ) celui-ci lorsqu'il est scanné s' affiche ainsi :


Mais pourquoi remplacé le logo Google ainsi ?

Bien entendu, ce n'est pas la première fois que Google fait preuve d'originalité en offrant une variante à son logo, des sites recense même l'ensemble des variantes depuis 1998 comme (le dernier en date étant celui illustrant le choix de Rio pour les JO 2016) : http://google.canalblog.com/


Cependant je pense que cette fois, Google a peut-être en tête de promouvoir l'un de ses services, vous voyez lequel?

Je pense à Google product search (il n'est pas encore sortie en France) qui a pour ambition de recenser l'ensemble des produits mis en vente sur le Web et de vous permettre de trouver le e-commerçant qui vend le produit que vous cherchez tout en comparant les prix (un méta-comparateur de prix en quelque sorte).

Si vous accéder à http://www.google.com/products depuis votre ordinateur vous ne verrez peut-être pas bien le lien entre product search et ce logo code barre, en effet la Home se présente ainsi :

Par contre si vous utilisez votre smartphone préféré voici ce que vous pourrez voir :


Vous commencez à comprendre?

Et oui Google propose la recherche par Code Barre pour les téléphones! Ainsi, lorsque vous voyez un article dans un magasin, il vous suffit en théorie de scanner son code barre pour avoir plus d'informations sur le produit et voir si vous ne pouvez pas l'avoir moins cher ailleurs!

Pour cela il vous suffit de télécharger une petite application vous permettant de transformer votre smartphone en scanner. A titre d'exemple, les téléphones tournant sous Android (l'OS mobile de Google) peuvent notamment télécharger gratuitement Barcode Scanner : http://fr.androlib.com/android.application.com-google-zxing-client-android-xzA.aspx .
Vous pouvez également la télécharger ici : http://www.infos-du-net.com/telecharger/barcode-scanner,0301-25837.html

On imagine le potentiel de ce service à l'heure où l'Internet mobile est entrain d'exploser un peu partout dans le monde :

  • Rien qu'en France :

L’institut d’études, Médiamétrie, vient de rendre public un rapport concernant l’usage de l’Internet mobile, en France.

D‘après ce rapport, l’Internet mobile est en pleine croissance en France, grâce à la multiplication des smartphones, mais également à la démocratisation des forfaits Internet mobile, et aux clés Internet 3G+.

Aujourd’hui, près de 16 % des utilisateurs de mobile français sont équipés d'un smartphone, contre 11 % au début de l’année 2009.

L’étude révèle également que 27,8 % des personnes sondées ont accédé à Internet via leur mobile, au second trimestre 2009, contre 19,2 % sur la même période de l’année dernière.

Source : France Mobiles



  • Dans le monde :

D'ici la fin de l'année, la planète comptera 4,6 milliards d'utilisateurs de téléphones mobiles, selon le rapport Le monde en 2009: faits et chiffres relatifs aux TIC publié par l'Union internationale des télécoms (UIT). Dont 600 millions bénéficieront d'un accès haut débit (large bande), selon les prévisions.

Source : Silicon.fr



Cependant, Google n'est pas le seul sur le créneau et Orange propose ce service à ses abonnés depuis 2008 : http://www.commentcamarche.net/actualites/scanner-le-code-barre-d-un-produit-avec-son-telephone-portable-pour-comparer-les-prix-5847842-actualite.php3


Bon, peut-être est-ce ma déformation professionnelle qui me pousse à chercher une rationalité économique derrière tout et peu-être que simplement Google is Good, vous en pensez quoi?




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6 oct. 2009

Quel Business Model pour sauver la Presse ?



Je viens de visionner une vidéo (découpée en série) très apprenante sur le site du Figaro . Il s’agit d’un débat sur le thème : Quel nouveaux Business Model / modèles économique pour la Presse ?

Afin de vous faire gagner du temps et de faire ressortir les informations principales de ce débat entre : Bertrand Gié (Directeur délégué des Nouveaux Médias du Figaro), Laurent Mauriac (Directeur général de Rue89), Jean-Luc Marty (Rédacteur en chef de Géo Magazine) et Nicolas Boutet (Président de Wedia)

J'ai relevé les points essentiels de cet échange ci dessous puis je soulève les quelques enseignements qu'il me semble important de retenir.



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Quel nouveaux Business Model / modèles économique pour la Presse ?

M. Figaro : Revenu issus du Print baissent ces dernières années => tout en renforçant les « core compétences » (papier) on met en place une diversification de nos activités


M. Rue 89 : Métaphore du trapéziste : la presse traditionnelle quitte le 1e Trapèze qui ne permet plus de rentabiliser son activité mais qui n’a pas encore attrapé le 2e et donc se retrouve un peu en l’air
=> Rue 89 a attrapé directement le 2e Trapèze qu’est le numérique et le défi de mettre en place un modèle économique :

- on a réussi à un mettre en place un modèle journalistique basé sur le participatif et à fédérer une audience

- pour le modèle économique : On innove sur le format des publicités pour lutter contre la baisse des prix des espaces pub (leur concpet : Le Mur des petites annonces) ; Parallèlement on développe des activités complémentaires (formation, développement de sites Web)



M. Géo : Développer la complémentarité Web et Magazine :

- pour le Web on mise aussi sur le contributif notamment au niveau de la photo-communauté ; on développe le web reportage financé par du Mécénat

- pour le Papier gros on travaille sur le contenu (on pense qu'au niveau de la presse Magazine on est plus sur une crise de l’offre que de la demande) et on mise sur l’abonnement



M. Wedia : On n’est pas dans une crise de la demande car les gens consomment de plus en plus de l’information Il y a peut-être même trop d’offre ce qui rend difficile de faire remonter la qualité.
=> nécessité de faire la preuve de sa qualité ( marque?)

Cette multiplication des sources de contenus entraine une multiplication des espaces publicitaires dispersant ainsi les budgets publicitaires et réduisant la rentabilité

=>Nécessité de qualifier l’audience


L’animatrice évoque d’abord la possibilité d’un mix contenu gratuit contenu/payant (comme le fait Libération) appelé souvent modèle Freemium (Free + Premium).

L’un des Intervenant (M. Rue 89) met en évidence un piège à éviter :

« Souvent c’est quand on voit qu’on ne gagne pas sa vie avec le gratuit donc on veut faire du payant mais on ne se demande pas si l’internaute est prêt à payer ; or la gratuité est devenu la règle/norme sur Internet et il va être difficile de revenir en arrière»

Il ajoute une remarque intéressante : « avec Internet on est dans une logique de concurrence différente du papier ! Avec l’hypertexte on est plus dans une logique d’échange et on a intérêt à se renvoyer mutuellement du trafic (en se citant les un les autres) et dans ce contexte le modèle payant n’est pas la panacée »



M. Figaro : On fait tous le pari qu’en « créant du contenu de qualité on créera de l’audience et qu’un jour on arrivera à monétiser cette audience ». (n'est pas sans rappeler mon billet intitulé "quand réfléchir au business model de son service ?")

Avec les sites communautaires, les sites d’informations sont ceux qui ont le plus augmentés ; les sites de marques sont ceux dont l’audience à le plus augmenté : besoin de reconnaissance et crédibilité de l’information


Mais le souci c’est que l’offre est supérieure à la demande d’espaces publicitaires donc les prix ne remonteront pas, c’est structurel. Il faut trouver d’autres models et l’idée de faire payer l’internaute au final en est une !



Animatrice : Inversement d’autres comme Backchich viennent du web vers le papier… est-ce que le papier est l’avenir pour le web ?


M. Rue 89 « ; le papier est quelque chose de statique avec des bouclages etc.. le Web ont peut revenir dessus, c’est du flux, on peut intégrer du multimédia => la rédaction papier et la rédaction web sont 2 métiers différents »


M. Géo « à l’intérieur du papier on ne peut pas comparer un quotidien et mensuel… il faut réfléchir au sens ce qu’on fait : le rapport au temps de l’information n’est pas du tout le même » …

Au-delà de ça sur un magazine l’intérêt en termes de ressource publicitaire se sont les valeurs : on peut renouer avec l’annonceur au travers de valeurs communes entre l’éditeur et l’annonceur (ex : Danone nous intéresse plus que les pots de yoghourts)



M. Wedia :

Il peut y avoir une vrai complémentarité entre le Web et le papier : avec certes 2 équipes distinctes mais qui mutualise des ressources et le contenu.
Le papier crédibilise ?

M. Figaro :

C’est surtout la marque qui renforce la crédibilité, pas tant le support papier !

Métier différents même si le fond, la matière 1ere est le même. Il y a intérêt à tisser des passerelles entre les 2… les rédactions travaillent dans le même sens, sont au même étage…

=>L’herbe semble souvent plus verte dans le pré d’à côté : les journaux ont longtemps cru que le salut était dans le Web et maintenant des sites voient dans le papier une solution.


M. Rue 89

Il y a une vrai motivation pour faire un journalisme plus riche enrichi par le collaboratif ! Ce n’est pas le cas de tous les Journaux dont certains ne vont sur le Web car ils considèrent qu’ils ont un couteau dans le dos.

M. Figaro

Le web permet de donner à l’instant t l’information la plus pertinente y compris en envoyant sur le site de ceux qu’on considère habituellement comme des concurrents.


M. Wedia :

Pourquoi ne faites vous pas payé du contenu lorsqu’il est exclusif (exemple du décompte des voix lors de l’élection du PS) au moyen d’une plateforme de micro-paiement permettant de payer de façon « simple indolore » ?

Rue 89 :

On n’a pas cette plateforme à l’heure actuelle ! (n'est pas sans rappeler la récente annonce de Google : Google veut sauver la presse grâce au micropaiement)


Figaro : Certes il faut des outils, il faut aussi que l’internaute qui petit à petit s’habitue à du contenu payant, le mobile peut-être une façon de re-monétiser, de faire reprendre conscience de la valeur ! L’iphone est un exemple très vertueux dans le domaine…


Animatrice : Quelle vision de la presse dans 5-10 ans ?

M. Figaro


Pour nous le Figaro restera central car c’est lui qui porte la marque et tout ce qu’on fait en complémentarité se fait autour de cette marque. Élargissement de l’univers de la marque : web-serviciel , intermédiation, produits dérivés).

Rue 89

L’avenir est la co-production d’information avec l’internaute



M. Wedia :

Un avenir positif car la Presse possèdent 3 actifs mais qu’il faut travailler :


- Le contenu => il faut réussir à innover pour émerger parmi toutes les sources de contenu, faire du contenu de qualité, qualifié et contrôlé

- L’audience la marque => mieux connaitre son audience et mieux la ségementer

- La marque => l’exploiter pour la rentabiliser au travers de services produits/services complémentaires



M. Géo :

De nouvelle formes de contenus tant sur le Web que sur le papier , ex : « mixte entre fixion et reportage ? » =>un nouveau business model basé sur des nouveaux contenu

---------------------------------------------------------------

CE QU'IL FAUT RETENIR

Cette vidéo fait donc bien ressortir les problématiques actuelles du secteur de la Presse (et d’autres secteurs d’ailleurs) :


  • PB1 : Prolifération du contenu (et particulièrement du contenu gratuit sur internet)

  • PB2 : Explosion du nombre des espaces publicitaires (et donc dispersion des budgets des annonceurs)

  • PB3 : Propension à payer des internautes très limitée (voire nullle)

Mais elle m’a surtout plu car pour une fois, on sent bien que la solution passe par un travail sur les différentes composante des Business Models ce qui signifie certes réfléchir :

  • sur de nouveaux modèles de revenus (l’une des 4 composantes d’un business model) : micropaiement ? Freemium?

… mais pas seulement ! Cela signifie aussi réfléchir aux autres composantes d’un Business Model, c'est-à-dire :



  • sur l’offre ou proposition de valeur

§ adressée à l’internaute : de nouveaux contenus, de nouveaux supports (tel...)

§ adressée au tiers payeur : Nouveaux formats publicitaires ? Mécénat ? Publicité de notoriété plus que publicité produit ?




  • sur le réseau de valeur : ceux qui étaient autrefois des concurrents peuvent être désormais des Complementors / partenaires ; il est nécessaire de se diversifier ….


  • Cela a un impact sur les compétences et capacités stratégiques nécessaires : il faut connaitre son audience, savoir la segmentée, développée l’interactivité avec les internautes…

En conclusion, on peut dire qu’il y a 2 moyens d’assurer la gratuité d’un produit pour un consommateur A :

  • Soit en lui offrant je parie sur le fait qu’il achètera un produit B complémentaire (ex : du rasoir et des lames ; de l’imprimante et des cartouches) : c’est l’idée du Freemium et même de la vente de produits dérivés
  • Soit en lui offrant ce produit je pense pouvoir créer de la valeur pour un Agent B qui lui subventionnera A . Dans ce cas les externalités de réseaux sont croisées et je raisonne en terme de marché biface (=> c’est le cas de la publicité) => dans ce cas je ne peut pas me pas contenter d’innover pour une seule des faces de mon marché en omettant les utilisateurs ou les payeurs dans ma réflexion stratégique…

Enfin, je constate que la Presse Française commence a avoir une Vision stratégique de plus en plus claire : avec un bon accompagnement et en évitant de se jeter trop rapidement dans les bras de Google elle a peut-être encore un avenir très prometteur ^^


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4 oct. 2009

Techcrunch France, la vérité sur cette longue pause (humour?)

Vous le savez certainement comme moi, depuis la deuxième moitié de Juillet plus aucun billet n'a malheureusement été publié sur Techcunch France (TCFR) au grand désespoir de ses fidèles lecteurs (moi le premier)!



Mais pourquoi cet arrêt brutal?

La première raison évoquée dans le dernier billet laissait pensé qu'il ne s'agirait que d'une pause estivale bien méritée de l'équipe TCFR et notamment d'Alain Eskenazi...

Certains trouvèrent à redire (voir les commentaires postés sur TCFR) estimant que l'actualité du web n'attendait pas, que TCFR se DEVAIT de publier quelquechose quoi qu'il arrive lors d'évènement majeur comme le rapprochement de Yahoo et de Microsoft...

Pour ma part, comme d'autre je pris la défense de l'équipe considérant que :
- d'une part, ne payant pas pour accéder à leur actu je n'avais rien à redire
- d'autre part étant moi même amené à travailler toute l'année connecté, je conçois que des Vraies vacances impliquent un décrochage TOTAL!
-Enfin, à l'heure du Real Time et de l'explosion de Twitter je considère que la valeur ajouté d'un Blog n'est pas de faire la chasse au scoop qui sont très vite relayé un peu partout mais de donner des éléments complémentaires : Interviews de dirigeant, analyse argumentée, recoupage d'informations, ...bref une prise de recul!



Il faut néanmoins reconnaitre qu'avant même la pause estivale TCFR faisait de plus en plus l'objet de commentaires de lecteurs francophones excédés par la prépondérance des articles sur l'actualité US (Twitter et autre Facebook). Pourtant, cela n'avait rien de surprenant et s'expliquait par le fait que TCFR soit la traduction du Blog US et que par ailleurs, c'est encore la Silicon Valley qui donne bien souvent la mesure sur Internet...
D'ailleurs plutôt que de critiquer, d'autres décidèrent de combler ce manque de visibilité accordé au webfrancophone et le projet socialogeek fût annoncé à cette époque notamment.



J'accueillis donc avec joie l'annonce de la mise en place d'une nouvelle ligne éditoriale pour TCFR:

"L’audience ne cesse de grandir mais le temps est ve
nu de reprendre un nouveau départ, une nouvelle direction qui je l’espère vous séduira. Vous en serez plus d’ici la mi-Août, c’est promis."

Résultat malgré une baisse inévitable dans le classement Wikio, le compteur Feedburneur (qui malgré les critiques avait dépassé les 141k grâce au travail d'Alain) se maintient...


Mais depuis cette annonce toujours rien... l'équipe a été mobilisée pour organiser le Techcrunch50 nous dit-on... ok mais depuis ?

Je me suis d'abord dit que l'équipe TCFR préparait vraiment une toute nouvelle mouture du site et que cela expliquait le prolongement de ce silence de plus en plus insupportable... jusqu'à ce que je découvre par hasard, la vérité sur cette étrange histoire...

En effet, alors que comme chaque jour je guettais désespérément le flux RSS de Techcrunch France sur mon Netvibes et relisait mélancoliquement et pour la 150e fois leur dernier billet la vérité m'éclatait au visage... Google me révélait la vérité sur leur interminable absence...

Plutôt que de tergiverser interminablement, et puisqu'une image vaut mille mots, j'ai décidé de vous livrer La capture d'écran qui vous dira pourquoi TCFR n'a toujours pas réouvert ses portes... asseyez vous, soyez forts, ils ne sont pas prêts de revenir...





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2 oct. 2009

Propriété intellectuelle, pourquoi ? + HADOPI

A quoi sert la propriété intellectuelle?

La propriété intellectuelle est moyen artificiel de faire rentrer un bien public dans la sphère des biens privés (ou au moins des biens de club) quand aucun mécanisme technique ne permet de le faire physiquement.

Ok... mais c'est quoi un bien public? quelle différence avec un bien privé ou un bien de club?


Un bien/service public compte deux caractéristiques principales :


  • sa consommation est non exclusive :

il n’est pas possible d’empêcher quelqu'un de consommer ce bien


  • sa consommation est non rivale :



le fait que quelqu'un consomme le bien n'empêche pas les autres de le consommer également en même temps ; la consommation de ce bien par un individu ou par plusieurs est identique : un consommateur supplémentaire n'implique donc pas un coût supplémentaire pour l'opérateur qui produit le bien


Quand un bien présente simultanément ces 2 caractéristiques, on parle de "bien public pur" (exemple : la radio, l'air ...)

Lorsqu'une condition seulement est remplie, ils sont dits impurs :


- quand seule la condition de non exclusivité est remplie :

C’est à dire qu’il n’est pas possible de contrôler l’accès à ce bien mais que ce bien ne peut-être consommé indéfiniment par tout le monde (il peut y avoir saturation) on parle de biens communs (ex : l’eau)


- quand seule la condition de non rivalité est remplie :

C’est à dire que la consommation du bien par quelqu’un n’empêche pas les autres de le consommer mais qu’il est possible de contrôler l’accès à ce bien on parle de bien de club.

(exemple : une salle de cinéma)


- quand aucune des 2 conditions sont remplies on parle alors de bien privé.



Le problème avec les biens publics c’est que leurs coûts de production ne sont pas forcément nuls (exemple : l’éclairage public) !

Or comment faire payer quelque chose à laquelle vous ne pouvez empêcher les gens d’accéder? et comment en fixer le prix puisque le coût de production ne peut être imputé à un individu en particulier?
Quelque fois un procédé technique peut permettre de bloquer l’accès à ce bien (et donc rendre le bien excluable) , c’est le cas par exemple des chaines télévisées cryptées.

On peut également parfois “fixer” le produit sur un support pour recréer de la rivalité : un DVD, un CD… (vous pouvez le copier certes mais pendant que vous le regarder d’autres ne peuvent pas le visionner).
Dans ce cas on retombera dans le cas d’un bien de club et une tarification classique sera possible.

Mais avec la numérisation et le développement d’Internet, on voit bien que les solutions techniques pour recréer de la rivalité ou de l’excluabilité sont très limitées. Mais cette réalité n’est pas un phénomène isolé c’est le cas de nombreux biens publics (la défense nationale…).

Dans pareil cas, puisqu’il n’est pas possible de contrôler qui consomme quoi l’ETAT peut décider de financer lui même ce type de biens et, d’établir ses propres clés de tarification pour prélever au moyen de l’impôt de quoi couvrir les coûts de production du dit service (pour ce qui concerne la musique en ligne c’est un peu ce que propose les défenseurs de la licence globale).

Une autre solution consiste à recréer ARTIFICIELLEMENT de l’excluabilité au moyen de la protection intellectuelle : on ne vous empêche pas physiquement mais uniquement légalement d’accéder à un bien (c’est dans cette optique qu’à été pensée HADOPI).
De façon plus opérationnelle à quoi sert la propriété intellectuelle (droit d'auteurs, brevets...)?
Elle est une condition nécessaire à l'innovation et plus précisément à la R&D privée ! En effet, en l'absence de possibilité de protéger légalement des inventions (résultats de longs travaux de R&D), le retour sur investissement ne serait pas possible.

Bien entendu le secret est bien souvent un puissant un moyen de protection... néanmoins avec le développement du rétro-ingénering, sans protection légale, de nombreux produits même très complexes seraient copiés rapidement une fois leur mise sur le marché effectuée.



Les suiveurs bénéficieraient ainsi de l'effort de R&D des innovateurs sans avoir à en subir les coûts! Ils seraient possible pour eux de vendre moins cher ce produit que pour son inventeur lui même! Il en résulterait un découragement de l'effort de R&D privé!


Bien entendu, cette protection doit être limitée, notamment dans le temps, afin de permettre l'avancement de la connaissance et le partage du progrès technique...

Ce billet avait surtout vocation à rappeler que les questions de propriété intellectuelle sont complexes et sont des enjeux sociétaux importants pour lesquels il est difficile d'avoir une opinion tranchée, qu'en avez vous pensé? Si vous voyez d'autres alternatives intéressantes à Hadopi n'hésitez pas à les présenter .

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