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18 sept. 2009

La Stratégie : un sport comme les autres

Si avec l'approche Business Model on essaie de dépasser le paradigme Porterien (selon lequel la stratégie consiste à vendre un produit de qualité supérieur ou à un prix plus bàs) pour naviguer vers des océans bleux (en créant de nouveaux espace de marchés), il n'en reste pas moins vrai qu'on ne peut pas ignorer l'environnement dans lequel s'inscrit son entreprise pour élaborer sa stratégie.

Par ailleurs, le Business Model d'une entreprise n'est pas quelque chose de figé! Au contraire, le manager avisé se doit de guetter les signaux faibles et forts qui l'entourent pour ajuster au mieux ses prises de décisions !

Ainsi : le stratège doit perpétuellement se jouer des obstacles, faisant preuve de souplesse pour s'adapter à son environnement et savoir rebondir rapidement... un équilibre difficile bien illustré par cette vidéo :

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17 sept. 2009

Répartition des revenus de Facebook

On crie un peu partout sur internet que ça y'est Facebook est devenu rentable mais je suis tombé seulement sur un site US qui s'intéressait à la répartition de ses revenus de Facebook!

Ce n'est pas que l'information consistant à dire que "Facebook a réussi à produire plus de richesse que ce que la plateforme coûte et ce, un an avant les estimations prévues ", n'aie pas d'intérêt en soit mais bon...
vous l'aurez compris en me lisant au fil des billets sur ce blog j'aime bien pousser la réflexion un peu plus loin. Et puis ce qu'il y a d'intéressant c'est de comprendre le Business Model mis en place pour y parvenir.


Alors voici un petit camembert ou pie chart qui récapitule la répartition des revenus de Facebook pour 2009 :





Pour moi les 3 informations importantes à retenir sont les suivantes :

-86% des revenus sont publicitaires : alors que la plupart des médias sont frappés par la crise et voient leur budgets pubs fondre => Facebook dans sa place de First take all rafle donc la mise!


- le système de campagne publicitaire "self service" de Facebook laissant le choix à l'annonceur de sélectionner ses critères de ciblages, les modalités facturation, le visuel et le texte... est une réussite tant par sa puissance que sa simplicité de mise en œuvre! Un peut comme Google avec Adsense/Adword on peut dire je pense que Facebook à innover en matière de commercialisation de ses espaces publicitaires.


- comme je l'avais pressenti en avril la vente de biens virtuels est déjà très rentable grâce aux différentes applications qui constituent l'écosystème Facebook ( grâce notamment aux jeux ) et cela devrait s'accélérer avec la mise en place de pay with Facebook le système de micropaiement maison de la plateforme. Il y a eu quelque jours le lancement de Facebook labs à quand le facebook apps store?



Quoi qu'il en soit, Facebook a donné un sérieux coup d'accélération depuis la rentrée : rachat de friendfeed, mise en place de nouvelles fonctionnalités copiées sur Twitter, Facebook lite, Facebook labs que je viens de cité (copié sur Google labs), des fonctionnalités de recherche améliorées...

Même après avoir creuser l'écart avec Twitter et manger Myspace, je ne pense pas que l'appétit de Zukcerberg sera comblé!

Alors que nous réservent-ils encore? Je paries pour ma part que parmi les futurs améliorations ont aura :

- une amélioration sensible du webmail facebook

- la possibilité de changer son thème?


Et vous quel est VOTRE pronostic? Exprimez vous dans les commentaires !


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16 sept. 2009

Google achète recaptcha : crowdsourcing et numérisation

Google vient d'acquérir Re-captcha, mais pourquoi cette achat?
  • Tout d'abord qu'est ce que re-captcha?


L’objectif d’un captcha est de s’assurer que c’est une personne qui répond et non pas un automate informatique. Pour cela, on peut notamment présenter à l'utilisateur une image représentant un texte déformé et lui demander de l'écrire , un robot ne pouvant réussir l'exercice.

Une équipe de jeunes informaticiens a eu l’idée d’utiliser cette technique pour aider à digitaliser des livres : le projet Recaptcha était né!

Des milliers d’ordinateurs sont utilisés pour digitaliser des ouvrages anciens, écrits avant l’arrivée de l'informatique. Les logiciels de lecture, OCR (Optical Recognition Character) sont très performants, mais buttent parfois sur des mots qu’ils n’arrivent pas à déchiffrer.

L’idée de l’équipe de Carnégie Mellon est la suivante : on va utiliser les mots que ces programmes OCR ne savent pas lire pour créer des captchas. La méthode utilisée est la suivante:

On propose un captcha composé de deux mots :


- Le premier a déjà été identifié par l’ordinateur.


- Le second est celui que l’on cherche a comprendre.


- Si vous identifiez le premier, on fait l’hypothèse que vous allez interpréter intelligemment le second. Par sécurité, ce deuxième mot sera présenté plusieurs fois, et ne sera confirmé que si trois personnes différentes ont donné la même interprétation


Luis von Ahn, l’un des responsables du projet, estime à 60 millions le nombre de captchas utilisés chaque jour. A raison de 10 secondes par opération, cela représente 150 000 heures de travail par jour ! C’est l’équivalent de 20 000 personnes à temps plein !


L’utilisation reste inchangée pour l’internaute (par rapport à autre système de captcha )il n’a donc pas l’impression de fournir un travail supplémentaire et l’installation est facile et gratuite pour le Webmaster (via un widget et une API).


L’atout de ce site est donc de jouer la quantité des contributions plus que sur l’importance de chacune d’entre elles. Ainsi, le service profite seul à son créateur qui n’a pas à partager la valeur créée.


  • Mais quel lien avec Google? Ne possède t-il pas son propre système de captcha?

Le lien c'est Google Books , dont wikipédia donne la définition suivante :


"Google Books est un service en ligne permettant d'accéder à des livres numérisés. Anciennement appelé Google Print, le début de la numérisation des livres a été annoncé par Google en décembre 2004. Disposant de moyens considérables, cette bibliothèque virtuelle comptait plus de sept millions de livres en novembre 2008[1]. Google numérise des livres provenant de nombreuses universités américaines et de tout horizon pour ensuite les diffuser sur ses serveurs. Droits d'auteurs obligent, certains ne sont que partiellement publiés. Pour le moment, les livres imprimés entre 1839 et 1922 sont rarement accessibles en entier pour les internautes basés hors des Etats-Unis."

Depuis le service s'est tout de même internationalisé et des livres du monde entier sont en train d'être numérisés pour rejoindre la bibliothèque google!

Des accords sont en cours de préparation avec des bibliothèques françaises et notamment celle de la ville de Lyon pour que google numérise gratuitement leurs collections!

Quand on sait que la numérisation de la seule Bibliothèque de Lyon représenterait un coût de 60 000 000€, on comprend qu'avec un système de crowdsourcing comme Re-captcha Google peut voir là un moyen efficace d'économiser de l'argent à longs termes.


Hazard ou pas, c'était justement le sujet d'un petit reportage sur le JT de france 2 ce soir même! Je me suis donc débrouillé pour vous le récupérer (la qualité est moyenne mais c'est regardable).






Se faisant, Google veut intelligemment assoir sa position dominante comme porte d'accès à l'information en ligne.


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La concurrence entre propriétaire de plateforme et développeurs d'applications


J'ai parlé à de nombreuses reprises dans ce blog des marchés bifaces ou multifaces.

Parmi eux figurent bien entendu les plateformes web qui proposent à des acteurs tiers de développer, via une API, des applications complémentaires.

Cette stratégie permet aux plateformes de constituer un écosystème autour d"elles et, de ne pas être les seules à créer de la valeurs pour leurs utilisateurs finaux.


Néanmoins, tout n'est pas toujours parfait dans le meilleur des mondes : il peut y avoir concurrence entre les développeurs d'applications et la plateforme elle même. En effet, chacun cherche à maximiser sa part de la valeur!




Quand le rapport entre part de la valeur créée par un acteur et la part qu'il capte est déséquilibré alors, on est en situation de migration de valeur.

Certaines applications disponibles sur Facebook sont ainsi proportionnellement plus rentables que la plateforme elle même.

Pour le gestionnaire de plateforme, la question de la place dans son réseau de valeur est donc centrale dans l'élaboration de son Business Model.

Cette définition des frontières de l'entreprise, (de ce qui sera fait en interne et ce qui sera externalisé) détermine
- d'abord la structure des coûts de la plateforme
- mais aussi sa capacité à s'approprier de la valeur par rapports aux autres acteurs de la chaine de valeur (y compris ceux ayant une offre complémentaire) et par suite la structure et le volume de ses revenus.

Ainsi, une plateforme peut avoir intérêt de développer une fonctionnalité similaire à celles déjà offerte par des applications tierces si cette dernière s'avère particulièrement utile et donc potentiellement rentable ; ou à acquérir l'entreprise développant cette application complémentaire.

A titre d'illustration j'avais déjà pu exprimer mon opinion selon laquelle un module de paiement maison pourrait être très lucratif pour une plateforme telle que Facebook. Depuis, la plateforme Facebook a d'ailleurs fait ce choix et pay with facebook a été mis en place.



Cette question de la concurrence entre développeur d'application et plateforme est aujourd'hui soulevée dans le cadre de la mise ne place d'un programme publicitaire sur Twitter.

En effet, une grande partie des Twitonates utilisent un client tel que Seesmic plutôt que de se rendre directement sur Twitter.com pour utiliser le service de microbloging .

Or, même si ces développeurs d'applications reverse une partie des revenus à la plateforme, Twitter pourrait être tenté à terme de développer un client maison afin de récupérer 100% des revenus publicitaires comme le rappelle très justement Silicon Insider.

Dans ce genre de situation, le danger est bien entendu de décourager les développeurs d'applications de s'impliquer sur la plateforme n'ayant aucun espoir de rentabiliser leurs investissement.

Le choix stratégique consistera donc à trouver un juste milieux basé sur le gagnant-gagnant.


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12 sept. 2009

Google News et Presse, quel partage de la valeur?

Les procès contre Google News se sont multipliés à l'initiative des groupes de Presse qui reprochent à Google de capturer la valeur de leurs contenus.





Je viens de lire pour la première fois un article qui (au travers l'interview de Josh Cohen) explicite clairement le point de vue de Google sur ce partage de la valeur.


Voici un extrait choisi :

"Would you ever consider sharing some of that revenue with publishers?

I think the question comes down to what is the value that each of us are getting out of this. So if you think about it from the publishers’ side of it, we definitely feel we are delivering value to them. We get value from being able to display that content and being able to crawl that and index that. And they get value from the tremendous amount of traffic that we send in a given month. Just from Google News, it’s in the neighborhood of a billion clicks every single month. There’s value in that. You can do the math yourself—of each click, how many page views do they get on their site from that click, what are the CPMs that they are doing—and there’s clearly a value you are getting from that free traffic, which you can in turn monetize."


Ainsi, pour Google les choses paraissent claires : d'un côté grâce au contenu indexé Google News tire profit du travail des éditeurs, de l'autre la plupart des lecteurs ne se contentent pas de rester sur Google News : ils se rendent sur le site du journal, où ils ont repéré un article via Google News, article qu'ils n'auraient peut-être pas trouvé sans Google.


Ce trafic généré vers les sites d'information constitue pour Google un retour équitable. Pour ce dernier, c'est aux éditeurs d'améliorer leur capacité à valoriser ce gain trafic !


Le journaliste poursuit alors son Interview :


"I think most publishers would acknowledge that they do get value from Google News. But they want more.

I think everybody wants more. We have a vested interest in ensuring that when the traffic goes to their sites, their online revenue goes up if they’re doing a better job of monetization with our help (via Google AdSense). We all win."



Bien sûr que les éditeurs savent que Google News leur rapporte mais ils veulent plus! Et bien soit dans sa "générosité" Google est prêt à les aider et les encourage à rejoindre le programme Ad-sense!

Quelques jours après l'annonce de la mise en place possible d'un systeme de micropaiement pour aider la Presse je trouve cette article très éclairant sur le point de vue de Google!

Il contient d'autres informations intéressantes, par exemple on y apprend que Google travail à rendre l'information plus social préparant un Digg killer?

Je vous invite à le lire, vous pouvez le consulter à l'adresse suivante : http://paidcontent.org/article/419-interview-google-news-josh-cohen-can-the-aggregator-ever-win-over-publi/


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11 sept. 2009

Hashtag automatique

Il est possible de taguer automatiquement l'ensemble de vos tweets avec le hashtag de votre choix.

Cela peut-être utile pour permettre, à ceux qui le désirent de suivre une thématique ou un projet donné.


Voici une explication pas à pas qui vous montrera comment procéder :


1) Tout d'abord vous devez télécharger l'Addon Firefox  Greasemonkey .
Vous le trouverez à l'adresse suivante :  https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/748


2) Installez le fichier téléchargé (un redémarrage de Firefiox sera peut-être nécessaire)


3)Vérifiez qu'il soit bien actif  (une icône apparait en bas de votre navigateur firefox)





4) Allez sur http://userscripts.org/scripts/show/44951 et cliquez sur le gros bouton "install" (en vert)



 
5) une fenêtre d'installation doit apparaître :
si un script s'affiche et que rien ne se passe forcer le reload de la page (si toujours rien vérifier que Greasemonkey est bien actif)
 
 


6) ... cliquez sur Installer


7) allez sur http://twitter.com (sinon le menu ne sera pas accessible)


8) Lancez le script depuis la rubrique "Outils" / Greasemonkey du menu  Firefox, comme illustré ci-dessous :





9) Définissez le hashtag que vous souhaitez voir apparaitre à la fin de vos messages,  
en commençant par #





10)Quand vous souhaitez arréter de taguer tous vos tweets, il vous suffit de désactiver Greasemonkey depuis la rubrique Outil de Firefox .



Merci à @BatteriesWizard qui m'a fait découvrir cette possibilité dans le cadre du projet #tagfrancais  (auquel je vous invite tous à vous joindre d'ailleurs)!



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La SNCF n'est pas en retard... sur Internet en tout cas !


Qui n'a jamais rêver de calculer un itinéraire  porte à porte via l'ensemble des moyens de transports disponibles en un clic?

Et bien la SNCF est "en train" de développer ce service baptisé "porte @ porte".
Voici leur proposition de valeur clairement affichée sur le site : lab.voyages-sncf

Saisissez vos adresses de départ ou d’arrivée, nous vous indiquons :

- la gare la plus proche,

- les connexions métro et bus avant ou après le train

- la durée totale de trajet de porte à porte…

Le service, proposé en version bêta, est disponible pour les agglomérations de Paris, Lille, Lyon et Rennes.



Concrètement l'interface est très proche de celle de voyages-sncf.com   pour le choix du lieu de départ et d'arrivé (et des dates et heures) :



 
Ensuite au lieu de vous proposer plusieurs billets, on vous propose plusieurs itinéraires :
 



Enfin, c'est pour l'itinéraire lui même on le conçoit que l'innovation est la plus forte comme l'explique Yahoo :
"l'élaboration des résultats fait appel à plusieurs bases de données qui intègrent les bases horaires du métro, de bus, du tramway et, bien évidemment, des trains. Les résultats sont affichés sur une cartographie fournie par Visual Earth, le service de Microsoft. Le service fonctionne pour le moment entre les villes Paris, Lille, Marseille, Rennes et Lyon. Il sera étendu à une vingtaine de villes d'ici la fin du mois de novembre 2009. La prochaine étape sera de proposer la commercialisation de titres de transport "multimodaux", c'est-à-dire valables sur l'intégralité du trajet, y compris dans les transports en commun."



Mais la SNCF ne se tire t'elle  pas une balle dans le pied en permettant d'accéder aux tarifs et même de réserver ses billets pour des moyens de transports concurrents?
Pas vraiment ! 
Voyages SNCF est une Société Anonyme qui ne propose plus seulement de vendre du train mais une prestation de service complète (l'avion, l'hôtel, la location de voiture...).
Dans ce contexte les autres moyens de transports viennent compléter "l'offre train" pour proposer un voyage d'un point A à un point B clé en main, "porte à porte" pour reprendre le terme de la SNCF .Cette démarche s'inscrit donc bien dans la démarche globale de la SNCF qui cherche à offrir une expérience utilisateur agréable.
Au niveau du modèle de revenu, on imagine bien que la SNCF prélèvera sa commission  sur chaque vente réalisée via ce service.
Alors une fois encore, après IDTGV, après avoir vu son site de réservation de billet élu meilleur site français de l'année la SNCF prouve encore qu'elle n'est pas en retard ... sur Internet en tout cas ! ^^




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Partir en vélo au travail c'est possible, même en costume!




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10 sept. 2009

Facebook copie Twitter, fausse bonne idée?

Facebook souhaitant garder sa supériorité numérique en terme d'utilisateur, a tendance à copier Twitter pour piquer ses bonnes pratiques :


D'abord Facebook a modifié son interface pour donner plus de place aux flux d'actualités



 
Ancienne interface
 
Nouvelle Interface
Désormais Mashable annonce que Facebook a décidé de permettre l'utilisation de la balise "@" pour sélectionner à qui l'actualité publiée sera adressée.
 
Au passage Facebook améliore là chose en intégrant de l'Ajax pour l'auto-complétion du destinataire et en faisant disparaitre le "@destinataire".



Si la fonctionnalité s'avère en effet pratique, je pense pour ma part qu'elle pourrait avoir des effets plutôt négatif pour Facebook au moins en France (où Twitter ne s'est pas encore démocratisé!).
En quel sens? 


Et bien, par expérience les plus fervents utilisateurs de Facebook (au moins les français) sont souvent ceux qui n'utilisent pas Twitter et qui ignorent tout de comment l'utiliser : on voit de plus en plus de témoignage disant : j'ai essayé j'ai créé un compte et j'ai arrêté etc...
Or, en copiant Twitter sur son interface, et maintenant sur la façon de publié une actualité, Facebook réduit le coût d'apprentissage de ses utilisateurs souhaitant découvrirent la plateforme concurrente !..


Dit clairement : demain les utilisateurs de Facebook ne seront plus dépaysés en arrivant sur Twitter  et seront plus enclins si ce n'est d'abandonner Facebook au moins de l'adopter en parallèle...


Enfin, ce serait faire preuve d'ethnocentrisme de s'arrêter au cas français car ailleurs et notamment aux USA Twitter s'est déjà quasiment démocratisé, comme j'ai déjà eu l'occasion d'en parler : courbe d'adoption de Twitter.


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Google veut sauver la presse grâce au micro-paiement

Google en aurait-il marre des procès intentés par les différents groupes de presse ? ou simplement Google is Good?

En tout cas Google se propose d’aider la  Presse en mettant à leur disposition un outil de micro-paiement.

L’idée n’est pas purement de payer pour chaque contenu ou article mais plutôt plutôt d’offrir la possibilité aux sites de presse de vendre leur contenu au travers d’offre "packagées".
Par exemple : 
On pourrait s’abonner à un package “éco-entreprise” qui  engloberait l’Expansion, Alternative Economique, l’Entreprise et  Challenges pour un forfait mensuel.
L’outil de google se chargerait de calculer la répartition des revenus équitablement et non égalitairement en fonction des contenus que vous  aurez effectivement consulter.
Si vous souhaitez consulter un article du Monde, vous pourrez le faire et cela vous sera facturer en sus de votre abonnement le mois suivant (ainsi tout vos micro-paiements se cumulent et sont soldé au moyen d’une seule opération bancaire ce qui limite les frais).
 Google's Proposed Micropayments System                                                                                                                            
Bien entendu, plus que simplement vouloir gagner la bienveillance de la Presse, Google voit là un beau moyen de prélever des commissions et de renforcer sa position sur le marché des micro-paiements où il est déjà actif avec Gougle Checkout (ce système de vente d'abonnement serait d'ailleurs une extension de Checkout ).


INFO : si vous vous intéressez au micropaiement cette article pourrait également vous intéresser :
je suis deux fois plus gros que Twitter mais rentable, qui-suis  je? 


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Facebook mange Myspace, comment ?

Facebook est en train de manger Myspace :

  • en terme de traffic :


 
  •  en terme de temps de connexion également : 

Début Juin  Inside Facebook   que les américains passaient 13.9 milliards de minutes par an sur Facebook contre  5  milliards sur myspace MySpace.


Mais quel est la raison de ce succès ? 

Pour les lecteurs les plus fidèles vous me sentez arriver : il va nous ressortir son histoire de Marché Multiface ou biface !

Et bien sachez que l'article qui inspire ce billet, publié par le très sérieux ReadWriteWeb.com fait la même analyse :  
"Facebook a su bâtir un écosystème
quand Myspace est resté un simple site !"

Pour cela, Facebook s'appuie sur 2 moyens :

- son API qui permet le développement d'applications par des développeurs tiers (non salariés par FB)

- FacebookConnect , le système d'authentification maison de Facebook qui permet aux webmasters de faciliter l'inscription sur leurs propres sites aux personnes possédant déjà un compte FB

Ainsi, Facebook se comporte en plateforme et ne se contente pas de séduire uniquement "la face utilisateur" de son marché  elle s'investit également sur la face"développeur d'applications" et "webmasters".

J'ai d'ailleurs rapportés quelques exemples ici :
- en développant un système de paiement interne
- facebook permet à un développeur d'application d'être deux fois plus gros que twitter et rentable!

Elle tire ainsi partie d'externalités  de réseaux croisées :

plus il y a d'utilisateurs sur Facebook et plus les développeurs ont intérêt à développer des applications pour cette plateforme (et plus les webmasters sont intérêt à proposer facebookconnect ) . Inversement plus il y a d'applications sur la plateforme, plus les utilisateurs ont intérêt à s'y inscire età y passer du temps (et plus sont compte facebook est utile pour éviter de se recréer un compte sur chaque site).

Cela conforte encore les quelques conseils que j'ai pu donner pour ceux qui souhaitent lancer un service web avec succès comme semble le faire la prometteuse Startup française Silentale.

 

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9 sept. 2009

Stratégie, guerre et #tagfrancais

La stratégie est avant tout l’art de la guerre.


Etymologiquement parlant : stratégie  vient du  du grec stratos qui signifie « armée » et ageîn qui signifie «conduire »       (source wikipedia).


Par extension, la stratégie est l'art de coordonner l'action d’un ensemble des forces ou d’individus dans un but donné .


Ainsi, cet art ou science n’est désormais plus l’apanage des militaires mais fait également sens dans le monde de l’entreprise et plus largement  pour qui souhaite mener à bien tout projet.


Il n’en reste pas moins vrai que le premier traité de stratégie rédigé vers le V ème siècle avant J-C, n’est autre que “l’Art de la guerre” de Sun Tzu .

En laissant le côté belliqueux de ces propos, on peut y trouver de nombreuses citations passionantes pour qui souhaite mener une bataille stratégique efficace.


Vous trouverez sur le blog d’ Alexandre Delivré quelques citations choisies particulièrement intéressantes.
J’en ai moi même sélectionné 4 que nous allons essayer d’appliquer  à un  “combat” que mène quelques internautes français et à qui j’essaie de donner un coup de pouce : le projet #tagfrancais.

Pour ceux qui ne le connaisse pas vous trouverez des infos sur tagfrancais.fr ou sur mon précédent billet traitant de ce petit délire !
  • « Une armée victorieuse l’est avant même de livrer bataille. Une armée vaincue se lance d’abord dans la bataille et ensuite recherche la victoire. »

leçon : il est  peut réaliste de croire qu’on peut arriver à faire rentrer #tagfrancais dans les Trendings Topics sans une organisation bien ficelée préalablement. Une bonne organisation nécessite que les consignes parviennent facilement et rapidement à tous les participants simultanément! C’est pour cela qu’il est nécessaire que tous les gens motivés par le projet Follow @tagfrancais.
  • « Pour le bon stratège, l’essentiel est dans la victoire, non pas dans les opérations prolongées. »
leçon : il y a un risque que le projet s’essouffle et que l’on se démotive si chacun envoie 3-4 #tagfrancais dans la journée pendant un mois… de plus cela a peut de chance d’aboutir, les trendings topics faisant remonter les infos les plus chaudes à un instant t et non le cumul sur de longues périodes! Il faudra donc lancer une attaque éclaire massive sur une courte durée. Pour cela, un évènement tagfrancais a été publié sur tweetvite.
  • « Pour parcourir mille lis en toute quiétude, traversez des régions inhabitées. »

leçon : la communauté anglophone est beaucoup plus importante que la communauté francophone sur Twitter! Les USA sont surreprésentés! Il faut donc profiter du décalage horaires pour organiser une attaque quand tous le monde dors de l’autre coté de l’atlantique : un matin vers 8-9h heure française!
  • « Le bon stratège est si subtil qu’il n’a plus de forme visible. Le bon stratège est si discret qu’il en est inaudible. Ainsi il se rend maître du destin de l’ennemi. »  

leçon : l’heure et le jour définitive de l’action seront révélée au dernier moment afin de maximiser l’effet de surprise. Il est donc conseillez au gens motiver de suivre @tagfrancais dès maintenant pour être informé par messages directs le moment venu.


    Dernier point, la stratégie est rappelons le l’art d’organiser l’action de plusieurs individus dans un but donné !
    Le but initial du projet #tagfrancais est de montrer au monde que la communauté francophone est belle et bien active sur Twitter et plus largement sur Internet. C’est en soit un bel objectif.

    Néanmoins, @kaleidoscopique qui est à l’origine du projet m’a fait part de son désir de profiter du potentiel buzz généré pour défendre parallèlement une cause plus noble.
     Puisque c’est à  vous tous qu’appartient le succès de ce projet, ils vous invitent à proposer celles qui vous tiennent à cœur (vous pouvez le faire via les commentaires ou via le blog de kaleidoscopique ).

    Une suggestion?


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    8 sept. 2009

    Silentale La startup française !

    Bravo à Silentale, startup francaise qui fait la une de Techcrunch.com !




    Il existe de nombreux jolis projets de startup en France néanmoins très peu arrivent à percer comme ceux de la Silicon Valley.


    Une petite recherche sur Google vous permettra d'identifier que la cause la plus souvent évoquée, et dont  je souhaite pas débattre dans ce billet, est que  : "l'accès au financement est/serait beaucoup plus difficile en France" (les investisseurs disent eux que les bons projets en France sont rares).

    Pour ma part, je pense qu'un autre facteur explicatif est qu'il est difficile de donner de la visibilité à son projet quand on lance un service français car :

    - d'une part la blogosphère française (je fais allusion surtout aux" influenceurs") a du mal à s'enthousiasmer pour les projets français, il faut si on souhaite les contacter pour parler de son projet y aller avec des pincettes : (voire par exemple http://www.webdeux.info/10-conseils-pour-amener-un-bloggueur-parler-de-vous  ou comment réussir le lancement d'un service web) alors qu'en général on est tellement pris par son projet qu'on a envie d'en parler à tout le monde et qu'on pourrait être un peu indulgent avec ceux qui s'y prennent mal...

     
    -d'autre part le web est avant tout anglophone malheuresement
    Aussi, se contenter du français je l'ai appris par expérience est un mauvais choix : si vous voulez que le monde entier puisse vous comprendre et parler de vous alors il faut se lancer en Anglais.

    Par ailleurs marché francophone et encore le marché français moins n'est pas toujours suffisant pour permettre des économies d'échelles importants d'autant plus si une partie de votre Business Model implique la gratuité !
    Silentale  a fait le choix du Full English et obtient la première page pas de TCFR mais de Techcrunch.com, pas de doute, le service va buzzer sur tout le Web et dans toutes les langues!

    Rien n'est perdu bien entendu si on n'a pas lancé son service en multilingues il est possible d'y remédier comme l'a très bien  fait VDM avec  FML et qui cartonne dans le monde entier!


    Autre point commun avec VDM et qui sera un autre pilier de sa future réussite le service inclus une API permettant de rapidement consolider la valeur du service en batissant un écosystème autour du produit !

    Question Business Model le service part sur un modèle de revenu  Freemium c'est à dire un mélange entre service gratuit et payant s'assurant ainsi des revenus moins aléatoire que ceux liés à la publicité...

    Bon je n'ai pas encore testé l'application mais vous l'aurez compris je suis déjà fan de leur design de leur stratégie!

    NB : cela n'est pas sans faire penser à la belle initiative lancée il y a quelques jours pour rappeler que la communauté francophone est présente est à active sur Twitter sur tagfrancais.fr



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    RSS est mort, vive RSScloud !


    Alors que Techcrunch titrait il y a quelques jours : RSS est mort, il semble que Wordpresse ait décidé de le ressusciter en adoptant RSScloud
    • Mais pourquoi RSS serait mort déjà? 

    Bien que personne n’ait jamais cru à la mort totale des flux RSS, son utilité se trouve amoindrie par sa relative lenteur actuelle.
    En effet, lorsque vous publier un billet sur votre plateforme de  blogs préférée il peut se passer quelquefois une heure avant que celui n’apparaisse dans le lecteur RSS ( google reader, netvibes…) de vos abonnés. 


    Or, le Web actuel est entrain de devenir le web de l’instantané (suite du web 2.0 le web squared ? ) ainsi certains font ainsi de Twitter leur outil de veille n°1 avant RSS!
    CQFD, voilà pourquoi en exagérant un peu on pouvait annoncer la mort de RSS!
    • Okay mais alors c’est quoi RSScloud et en quoi le fait que Wordpresse s’équipe est une bonne nouvelle (alors que je suiss blogger en + ^^)  ?

    RSScloud est une technologie qui permet de rendre les flux RSS instantanés ! Ah, là vous commencer à sourrire, oui vive RSScloud!

    Mais bon sans être rabas joie il faut cependant préciserque pour que cela fonctionne il faut que les lecteurs RSS soient eux aussi adaptés sinon les délais demeurent ceux d’un flux RSS classique.


    Mais non ne dîtes pas cela, je ne vous ai pas fait une fausse  joie pour rien  ! 


    Mettez vous un peu dans la peau d’un des éditeurs de lecteurs RSS… et bien si vous appreniez qu’une plateforme délivrant plus de 50 000 000 de flux chaque semaine adopte RSScloud ne souhaiteriez vous pas être le premier à rendre votre outil compatible?
    Il y a donc fort à parier que beaucoup de lecteurs de Flux RSS adoptent à leur tour RSScloud prochainement !
    Il en va de même des plateformes concurrentes à Wordpresse qui devraient stratégiquement choisir d’adopter RSScloud…

    On pourra alors de nouveau considérer RSS comme une technologie de l’instantanée et donc dans l’aire du temps !

    Néanmoins, certains considèrent que les produits comme Twitter ont surtout pour avantage d’humaniser la technologie RSS, plus que leur rapidité.
    Si développement de RSScloud il y a, la question pourrait-être plus facilement tranchée…



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    7 sept. 2009

    Vendre plus cher pour vendre plus



    Cela peut paraitre paradoxale mais “vendre plus cher peut vous faire vendre plus”.





    Non, cette maxime n’a rien de présidentielle, elle n’est pas non plus purement provocatrice : elle  repose sur un fondement économique solide (programme de terminal ES).
    En effet  pour les “biens et services ordinaires” l’élasticité prix de la demande (qui mesure la variation de la demande / la variation des prix d’un bien) est négative  : c’est à dire que plus le prix du bien diminue et plus  la consommation de ce bien augmente.

    Néanmoins on observe pour certaines catégories de biens des relations différentes :

    - dans certains cas, une baisse du prix se traduit par une baisse de la consommation de ce bien : on parle de biens de Giffen. Qu’est-ce qui explique ce phénomène?
      C’est que la baisse du prix de ce produit permet au consommateur habituels de ce bien de réaliser des économies et que cette économie est utilisée pour  acheter un bien de substitution.

    -dans d’autres cas : une augmentation du prix du bien augmente la consommation de ce bien ou service! C’est à ce type de biens que fait allusion le titre de cet article : en Economie on parle d’effet de Veblen.
    Qu’est-ce qui explique ce phénomène?
    On a l’habitude de citer les produits de luxe  pour illustrer ce phénomène : en réalité c’est plus ou moins du snobisme qui pousse à ce comportement irrationnel pour tout homoeconomicus qui se respecte. 


    Mais, on pourrait selon moi rapprocher également ce type de phénomène avec les théories traitant de l’asymétrie d’information qui expliquent qu’il est plus difficile de vendre de la qualité. Ainsi, notamment dans le B to B un prix élevé est quelquefois perçue par les entreprises clientes comme un “signale” (cf théorie du signal) .

     
    C’est pourquoi, dans bien des entreprises on préfère payer cher en gage de qualité même s’il existe des services équivalent gratuit.

    Je vous conseille de lire par exemple les témoignages intéressants rapportés ici : http://pro.korben.info/non-classe/mentalite-usa-vs-france-2-il-revient-et-il-est-radin.html

     
    Vous comprendrez donc que dans l’élaboration d’un business model et particulièrement dans la définition du modèle de revenu il ne faudra pas considérer avant mure réflexion que la gratuité ou le low cost seront votre seule chance de voir votre produit/service adopté rapidement.

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    Les Business Models de l'Open Source

    Je viens de tomber sur une présentation très intéressante sur les Business Models de l'Open Source, je souhaitais donc vous la faire partager :





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    5 sept. 2009

    Adsense entre les billets sur Blogger

    Longtemps impossible sans bidouillage, il est désormais possible de placer de la publicité adsense entre vos billets sur votre blog Blogger.
    Une nouvelle fonctionnalité a été mise en place à cette fin dans la rubrique "mise en page" de l’espace d’administration Blogger et la nouvelle a été annoncée récemment sur le blog officiel de Adsense.
    Voici donc comment faire pour procéder faire apparaitre des publicités entre chacun de vos articles postés sur votre blogger :
    • connectez vous sur votre Blogger
       
    • rendez vous à la rubrique mise en page de l’espace d’administration 
       
    • cliquez sur le lien modifier dans le bloc “message du blog” qui est en réalité le corps de page
    image
    • cochez la case “afficher les annonces entre les messages”
    image

    • vous pouvez alors configurer les annonces que vous souhaitez intégrer entre vos articles afin qu’ils s’intègre au mieux à votre blog  (un aperçu vous permet d’obesrver directement le résultat)
    image

    Attention, il n’est pas possible de mettre plus de 3 blocs par pages (dans le corps de contenu). Quoi qu’il en soit, cela me parait déjà trop beaucoup et en abuser serait à mon sens contre productif.
    Pour ma part je ne souhaite pas utiliser cette fonctionnalité, peut-être est-ce le thème choisi qui s’y prête mal mais je trouve que cela dévisagerait vraiment ce blog… et puis entre nous avec ou sans cette possibilité je ne suis pas prêt d’atteindre les 100$ nécessaires pour recevoir un chèque de google ^^



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