Les théories néoclassiques ont très tôt démontré qu’en présence d’une concurrence pure et parfaite (CPP), le prix des outputs des entreprises bénéficiant d’économies d’échelle s’égaliserait au coût marginal de production si elles se livraient à une concurrence par les prix.
Autrement dit, à long terme, le profit d’entreprises rencontrant de telles situations serait nul (Bertrand, 1883).
Or le développement d’Internet, s’il n’a pas amené les conditions de CPP a proprement parlé, a fortement renforcé la concurrence.
Internet a considérablement réduit l’asymétrie d’information autrefois défavorable aux consommateurs, inversant même la tendance à en croire certains auteurs (Hagel, 1997).
Pierre Desmet (2000) met lui l’accent sur un autre facteur par lequel Internet rapproche les conditions du marché à celle de la CPP : la duplication à faible coût. Il tient le raisonnement suivant : « La nature immatérielle de l’offre de produits numériques rend très faible le coût variable associé à la production d’une unité, celui-ci est même négligeable en regard des coûts fixes. Pour les biens d’information (journaux en ligne, télécommunication, logiciel) le coût marginal tend même vers zéro ».
Il parvient alors à cette conclusion : « la tarification au coût marginal indique que le prix de la dernière unité vendue soit égal au coût supplémentaire engendré par sa production. Une application de ce principe crée donc la tendance à la gratuité des produits numériques ».
Si toutes les entreprises présentes sur Internet ne rencontrent pas de situations aussi radicales nombre d’entrepreneurs ayant imaginé un service nouveau et se trouvant en monopole temporaire ont négligé ce risque et voient leurs profits fondrent à mesure qu’arrivent de nouveaux entrants.
Il est donc devenu indispensable de réfléchir à des mesures permettant de couvrir les coûts fixes et d’assurer l’équilibre économique de ces entreprises car les entreprises, ou plus exactement leurs dirigeants, n’ont aucun intérêt à fournir un service s’ils n’en dégagent pas de profit.
Deux solutions sont alors envisageables :
Or, ces deux éléments (modèle de revenu et proposition de valeur) sont des composantes du concept plus large, de Business Model (BM).
En effet, selon la définition synthétique de Voelpel et Al. (2004) « The term business model can be defined as the particular business concept (or way of doing business) as reflected by the business’s core value proposition for customers ; its configurated value network(s) to provide that value, consisting of own strategic capabilities as well as other (e.g. outsourced/allianced) value networks and capabilities to continually sustain and reinvent itself to satisfy the multiple objectives of its various stakeholders ».
Voilà pourquoi il parait capital de maitriser le concept de Business Model pour qui souhaite entreprendre sur Internet... et voilà pourquoi je propose une formation notamment sur ce concept stratégique clé.
Autrement dit, à long terme, le profit d’entreprises rencontrant de telles situations serait nul (Bertrand, 1883).
Or le développement d’Internet, s’il n’a pas amené les conditions de CPP a proprement parlé, a fortement renforcé la concurrence.
Internet a considérablement réduit l’asymétrie d’information autrefois défavorable aux consommateurs, inversant même la tendance à en croire certains auteurs (Hagel, 1997).
Pierre Desmet (2000) met lui l’accent sur un autre facteur par lequel Internet rapproche les conditions du marché à celle de la CPP : la duplication à faible coût. Il tient le raisonnement suivant : « La nature immatérielle de l’offre de produits numériques rend très faible le coût variable associé à la production d’une unité, celui-ci est même négligeable en regard des coûts fixes. Pour les biens d’information (journaux en ligne, télécommunication, logiciel) le coût marginal tend même vers zéro ».
Il parvient alors à cette conclusion : « la tarification au coût marginal indique que le prix de la dernière unité vendue soit égal au coût supplémentaire engendré par sa production. Une application de ce principe crée donc la tendance à la gratuité des produits numériques ».
Si toutes les entreprises présentes sur Internet ne rencontrent pas de situations aussi radicales nombre d’entrepreneurs ayant imaginé un service nouveau et se trouvant en monopole temporaire ont négligé ce risque et voient leurs profits fondrent à mesure qu’arrivent de nouveaux entrants.
Il est donc devenu indispensable de réfléchir à des mesures permettant de couvrir les coûts fixes et d’assurer l’équilibre économique de ces entreprises car les entreprises, ou plus exactement leurs dirigeants, n’ont aucun intérêt à fournir un service s’ils n’en dégagent pas de profit.
Deux solutions sont alors envisageables :
- développer de nouveaux modèles de revenus, Desmet (2000) préconisant lui de développer les recettes indirectes,
- ou éviter la concurrence par les prix, ce qui suppose d’offrir une proposition de valeur différente de la concurrence (Kim & Mauborgne, 2005).
Or, ces deux éléments (modèle de revenu et proposition de valeur) sont des composantes du concept plus large, de Business Model (BM).
En effet, selon la définition synthétique de Voelpel et Al. (2004) « The term business model can be defined as the particular business concept (or way of doing business) as reflected by the business’s core value proposition for customers ; its configurated value network(s) to provide that value, consisting of own strategic capabilities as well as other (e.g. outsourced/allianced) value networks and capabilities to continually sustain and reinvent itself to satisfy the multiple objectives of its various stakeholders ».
Voilà pourquoi il parait capital de maitriser le concept de Business Model pour qui souhaite entreprendre sur Internet... et voilà pourquoi je propose une formation notamment sur ce concept stratégique clé.
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